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Radiologie
/ 31-01-2025
Hong Jérémy
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Contexte : la pertinence de l'IRM de moelle épinière dans le suivi de la maladie après le diagnostic de sclérose en plaques reste sujet à débat. Objectifs : évaluer l'activité de la maladie en considérant IRM encéphalique seule versus couple IRM médullaire et IRM encéphalique, et d'identifier les facteurs associés à la survenue de nouvelles lésions médullaires. Méthode : l'analyse rétrospective de données cliniques et d'imagerie collectées prospectivement sur cinq ans dans le cadre de l'étude de cohort EMISEP. Un total de 221 intervalles (avec couple IRM médullaire et IRM encéphalique disponible à deux time-points) de 68 patients ont été analysés. Pour chaque intervalle, les IRM encéphaliques (3D FLAIR) et médullaires (sagittal T2 and phase-sensitive inversion recovery, axial T2*w and 3D T1) ont été étudiées à la recherche de nouvelles lésions. Chaque intervalle a été classé en symptomatique (avec rechute clinique) ou asymptomatique. Le nombre et le volume des lésions cérébrales et médullaires à baseline a été aussi calculé. Résultats : l'activité médullaire en IRM sans rechute symptomatique et/ou sans activité IRM sur l'encéphale concomitante était rare (4 sur 221 intervalle, 2 %). La survenue de nouvelles lésions médullaires étaient associées avec le nombre de lésions cérébrales à baseline (OR = 1.002 [1.000;1.0004], p=0.015) et à l'apparition de nouvelles lésions cérébrales durant l'intervalle (OR = 1.170 [1.041;1.314], p=0.009), mais pas avec le nombre de lésions médullaires à baseline (p=0.6). Conclusion : ces observations confortent les recommandations actuelles en faveur d'un suivi de routine de la maladie avec IRM encéphalique seule, même chez les patients avec une haute charge lésionnelle médullaire.
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