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Chirurgie vasculaire
/ 07-10-2024
Hollier-Ben Turkia Jade
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Introduction : La mise en place d'une endoprothèse par voie endoluminale (EVAR) est un traitement courant des anévrismes de l'aorte abdominale (AAA), dont le bénéfice initial est parfois compromis par des complications telles que les endofuites. La régression du sac anévrismal après EVAR est un indicateur de réussite, tandis que l'expansion ou la stabilité du sac constituent des marqueurs pronostiques défavorables. Plusieurs facteurs inhérents au patient et anatomiques ont été analysés mais les calcifications restent peu étudiées. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'impact des calcifications murales pré-opératoires sur la dynamique du sac anévrismal post-EVAR. Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique réalisée au CHU de Rennes entre novembre 2010 et décembre 2021. Les patients ayant bénéficié d’une EVAR ont été inclus. Deux groupes ont été constitués : l'un comprenant les patients ayant présenté une régression du sac anévrismal, et l’autre avec un sac stable ou en augmentation à deux ans après l'intervention. L'analyse des données pré-opératoires comprenait des facteurs cliniques et des paramètres anatomiques à partir d’angioscanner. Une quantification de volumes et de surfaces des calcifications pariétales anévrismales par un outil de segmentation semi-automatique a été réalisée. Résultats : Parmi les 85 patients qui ont été inclus, 40 ont présenté une régression du sac anévrismal après 2 ans, tandis que 45 ont montré une stabilité ou une augmentation de sa taille. En analyse univariée, les volumes et surfaces des calcifications pariétales, ainsi que leurs pourcentages respectifs étaient significativement plus importants chez les patients dont le sac était stable ou en expansion. En analyse multivariée, seul le pourcentage de surface de calcifications était significativement plus élevé dans le groupe stable ou augmentation comparé au groupe réduction (p < 0.005). Il n’existait pas de différences entre les groupes pour les autres facteurs cliniques et anatomiques. Conclusion : Les calcifications pariétales apparaissent comme un potentiel facteur défavorable influençant la dynamique post-opératoire des AAA après EVAR. Un outil de segmentation adapté pourrait aider à quantifier de manière précise et permettre d’améliorer la sélection et la surveillance des patients candidats à cette technique.
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