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Médecine
/ 10-10-2017
Hervé Sébastien
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Résultats : 403 médecins généralistes (sur un total 3008 médecins généralistes libéraux bretons) ont participé à l’étude, ce qui fait un taux de réponse théorique de 13,4 %. Dans notre étude 78,2 % des médecins généralistes utilisaient des PDA. Environ 65 % des médecins utilisaient les PDA moins d’une fois par semaine. Les PDA concernaient surtout des infections respiratoires, parfois des infections urinaires, très rarement d’autres infections. Presque 50 % des généralistes utilisaient des PDA dans chacune des situations suivantes : doute sur la nécessité d’une antibiothérapie/ patient fragile/ consultation trop précoce/ symptômes prolongés. Environ 25 à 30 % des généralistes les utilisaient en raison d’un manque de temps ou d’un planning trop chargé ou car le patient était demandeur d’antibiotiques. 89 % des généralistes n’utilisaient les PDA que chez des patients jugés fiables, environ 65 % rédigeaient sur une deuxième ordonnance ou conseillaient au patient de revenir si aggravation/absence d’amélioration malgré l’utilisation de l’antibiotique, 55 % inscrivaient les consignes d’utilisation sur la PDA. Jusqu'à 12 % des médecins conseillaient aux patients de rappeler s’ils utilisaient la PDA ou utilisaient une ordonnance postdatée ou avec date limite d’utilisation. Les raisons de non utilisation des PDA par certains médecins ont été étudiées : 90 % des médecins n’utilisaient pas les PDA en raison du risque de mésusage, environ 60 % mentionnaient le risque de développer les résistances bactériennes ou de non reconsultation si complication, alors que 53 % évoquaient le risque de décapiter une infection plus grave. 30 % indiquaient le risque médico-légal ou l’absence de recommandations françaises. Par ailleurs, des règles de prescription des PDA ont été rédigées à partir d’une revue de la littérature. Conclusion : La PDA semble être une pratique très fréquente bien qu’hétérogène chez les médecins généralistes libéraux bretons. D’autres études sont indispensables en particulier pour évaluer l’intérêt d’une plus large diffusion de cette méthode de prescription en France.
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