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Chirurgie dentaire
/ 06-04-2023
Herman Maëlle
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Introduction Sixièmes cancers diagnostiqués au niveau mondial, les cancers de la tête et du cou représentent un enjeu crucial de santé publique (1, 2). Leur prise en charge, de la prévention à la réadaptation post-traitement, constitue un véritable défi. Cas clinique Un patient, âgé de 47 ans, avec un antécédent de carcinome épidermoïde du maxillaire droit traité par chirurgie d’exérèse tumorale, reconstruction par lambeau de fibula, puis radio-chimiothérapie, s’est présenté pour une réhabilitation orale. Son maxillaire, mutilé par sa pathologie carcinomateuse et les thérapeutiques oncologiques, ne s’est pas révélé être le support idéal pour une Prothèse Amovible Complète (PAC) stable et rétentive. Afin d’améliorer le confort du patient et l’efficacité fonctionnelle de l’appareil, quatre implants ont été posés, dont deux dans le lambeau de fibula irradié. Une Prothèse Amovible Complète Implanto-Retenue (PACIR) a pu être réalisée. Discussion Ce cas clinique soulève le problème de la réhabilitation orale des patients traités pour des cancers oro-faciaux, et plus spécifiquement par des prothèses implanto-portées. Dès lors que la prothèse amovible conventionnelle n’apporte pas une réponse satisfaisante, se pose alors la question de l’implantologie. Cela implique de poser des implants dans un lambeau de fibula irradié. Si l’implantologie en secteur irradié a été beaucoup étudiée, aucun consensus n’existe concernant la pose d’implants dentaires dans des lambeaux de fibula irradiés. Les quelques articles s’intéressant au sujet rapportent des taux de succès et de survie inférieurs pour les implants posés dans les fibulas irradiées en comparaison des implants posés dans les lambeaux de fibula non irradiés, ainsi que dans les os natifs du maxillaire et de la mandibule irradiés ou non irradiés. Les résultats avancés par les auteurs restent toutefois très satisfaisants et laissent entrevoir des possibilités thérapeutiques supplémentaires dans le cadre des cancers de la cavité buccale. Les auteurs s’accordent cependant sur un point primordial : les réhabilitations implanto-portées dans des lambeaux de fibula irradiés nécessitent une stricte sélection du patient. Conclusion La PACIR a donné une entière satisfaction au patient. A deux ans, le traitement est un succès.
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