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Médecine Générale
/ 23-05-2019
Hemeryck Alice
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Contexte : Depuis fin 2017, les médecins généralistes peuvent proposer aux adolescentes de 15 à 18ans une consultation de contraception et de prévention (CCP), anonyme et sans avance de frais. Objectifs : Il est intéressant de comprendre pourquoi les adolescentes restent réticentes à le consulter pour parler de contraception et d’identifier quel est leur recours aux soins, en milieu rural, lorsqu’une contraception est nécessaire. Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès d’adolescentes volontaires de 15 à 18 ans. Des entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés dans deux lycées du Morbihan, situés en zone rurale: le lycée général de Questembert et le lycée professionnel de la Ria d’Etel. Cela s’est suivi d’une analyse thématique des verbatim, avec triangulation partielle des données. Résultats : 18 entretiens ont été menés. Les adolescentes hésitent à consulter leur médecin généralistes car ont peur de la rupture de l’anonymat, et craignent d’être jugées par leur médecin. De plus, si le sujet n’a pas été abordé par le médecin, elles n’oseront pas l’initier ; d’autant plus si leur médecin est un homme. Enfin, leur manque de mobilité en milieu rural les rebutent. Si besoin, elles préfèreraient en parler à leur infirmière scolaire, à un gynécologue ou aller dans un centre de planification et d’éducation familiale. (CPEF) Conclusion : La prise en compte de ces freins à consulter le médecin traitant et une information suffisante de ces jeunes sur la contraception et la sexualité pourraient contribuer à une meilleure prévention des risques inhérents à l’entrée dans une vie sexuelle active.
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