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Médecine générale
/ 31-10-2019
Hauser Hélène
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Introduction. Le Service sanitaire des étudiants en santé (SSeS) est une formation obligatoire introduisant de nouvelles approches pédagogiques en premier cycle comme la démarche-projet et l’éducation pour la santé par les pairs. Un tutorat des étudiants de troisième année de médecine préparant leur SSeS, par 42 internes volontaires, a été instauré par le Département de Médecine Générale. A la fois apprenants et formateurs, les internes sont formés au rôle de tuteurs et à l’éducation pour la santé. L’apport pédagogique pour la formation des internes n’est pas encore connu. Objectif. Explorer le vécu des internes-tuteurs du SSeS concernant leurs apprentissages.Méthode. Entre février et juin 2019, une recherche qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été conduite auprès d’un échantillon raisonné d’internes-tuteurs. Un guide d’entretien a été élaboré à partir de trois entretiens d’experts. Une analyse thématique manuelle avec double codage et triangulation des données a été effectuée en catégorisant les thèmes retrouvés. L’analyse a été réalisée par la méthode de la théorisation ancrée. Résultats. Quatorze entretiens ont été réalisés. Les internes avaient un intérêt pour la prévention, des qualités relationnelles et des expériences en encadrement. Les motivations étaient variées. Ils se déclaraient novices en éducation pour la santé. Leurs attentes étaient fortes. Chaque accompagnement était singulier. La proximité d’âge et les réseaux sociaux facilitaient les échanges. Les internes se sont initiés au rôle de supervision. Ne pas élaborer soi-même l’intervention du SSeS était frustrant. Les internes ont enrichi leur compétence en éducation pour la santé. La qualité des apprentissages était variable. Deux stratégies de transition d’apprenant à formateur se distinguaient : d’une part, un questionnement autonome grâce aux ressources de formation proposées, d’autre part un recours passif aux expériences antérieures. Le degré d’interactions tuteur-tutorés et la disponibilité de l’interne nuançaient ce constat. Les internes peu intégrés par les étudiants s’estimaient en difficulté et déçus. Les groupes d’échange de pratique entre tuteurs ont été utiles. Discussion. L’intérêt pédagogique pour les internes-tuteurs est vérifié. Il est double par l’acquisition de compétences en tutorat et promotion de la santé. Différents facteurs influencent la qualité des apprentissages. L’étude était monocentrique. Les investigateurs, partie prenante du projet pédagogique, ont mis à distance leurs représentations. Les apprentissages réciproques se réfèrent au socioconstructivisme. Ce modèle peut s’inscrire dans une vision à long terme de filiation tutoré-tuteur-enseignant (1). 1. Baudrit A. Conclusion. Pratiques pedagogiques. 2007;2e éd.:145 9
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