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Médecine générale
/ 16-09-2021
Guillaume Brice
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Contexte: L’endométriose est une maladie fréquente qui toucherait environ 10% des femmes, invalidante et dont le diagnostic est tardif, estimé entre 7 à 10 ans selon diverses études. Le médecin généraliste joue un rôle pivot dans le diagnostic. Objectif: Evaluer les connaissances des médecins généralistes exerçant en Bretagne concernant la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’endométriose selon les recommandations de la HAS 2017. Méthodes: Etude quantitative réalisée auprès de 224 médecins généralistes bretons thésés, avec envoi d’un questionnaire via le logiciel d’enquête statistique Limesurvey. Résultats: Plus des deux tiers (67,4%) des participants ont le sentiment de ne pas être formés sur l’endométriose. La dyspareunie, la dysménorrhée ou l’algie pelvienne chronique sont recherchés par la majorité contrairement aux signes cycliques urinaires et digestifs. La majorité font un examen clinique et une échographie en première intention, mais l’examen clinique est mal connu. Seulement 12,9% des participants connaissent les recommandations de la HAS, parmi eux, 51,7% ont modifié leur pratique clinique. Conclusion: La connaissance des médecins généralistes bretons envers l’endométriose semble plutôt bonne mais ceux-ci sont demandeurs d’une formation plus spécifique. La participation à une formation médicale continue, à une plus large diffusion des recommandations, ainsi que l’élaboration de réseaux régionaux de prise en charge de l’endométriose pourraient permettre une meilleure formation des médecins généralistes.
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