|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine générale
/ 23-01-2025
Guesnerie Lucie
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’ostéoporose, maladie longtemps silencieuse, fragilise les os et augmente le risque de fracture. Devant la constatation d’une insuffisance de prise en charge, des recommandations visant à la simplifier ont vu le jour en 2018. Celles-ci permettent de poser l’indication de traiter ou non en connaissant les antécédents fracturaires et les résultats de DMO. Objectif : Analyser l’impact des recommandations de 2018 sur la pratique des médecins généralistes bretons à l’aide de deux cas cliniques. Matériel et Méthode : Il s’agit d‘une étude quantitative, descriptive et transversale. Un questionnaire limesurvey a été envoyé par mail à 1433 médecins généralistes. Il comprenait quatre parties afin d’analyser les données démographiques, les connaissances des médecins concernant la prévention primaire et secondaire de l’ostéoporose et leur avis sur les recommandations. Résultats: Quatre-vingt-dix-huit médecins ont été inclus dans l’étude avec significativement plus de femmes. Les médecins généralistes connaissaient moins les recommandations de 2018 en comparaison à l’étude effectuée en 2017 (34% contre 40 % en 2017). Ceux qui avaient connaissance des recommandations connaissaient plus le concept de fracture ostéoporotique sévère (84% vs 45%, p < 0,001) mais pas significativement plus le concept de fracture imminente (94% vs 85%, p = 0,33). Les recommandations de la SFR/GRIO de 2018 sont adaptées pour 90 % des médecins généralistes. 85 % des médecins généralistes déclarent ne pas proposer de traitements ostéoporotiques en prévention primaire. Conclusion : Les recommandations de 2018 ont atteint leur objectif de simplification et elles sont adaptées à la médecine générale. On ne note cependant pas d’impact significatif dans la pratique des médecins généralistes. La perception de la gravité de l’ostéoporose et surtout des complications fracturaires qu’elle entraine sont sous estimées. Le taux de traitement de l’ostéoporose reste dans ce contexte insuffisant.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|