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THESE EXERCICE MED.(Internes de médecine générale)
/ 25-02-2016
Gueguen Cédric
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En une époque où les services d’urgences sont « saturés », on pourrait supposer que des admissions moins nombreuses mais plus pertinentes car justifiées par des résultats d’exploration, le cas échéant par l’échographie, participeraient à une meilleure régulation des soins primaires. L’objectif de cette étude est donc d’établir, si la pratique de l‘échographie ou plus précisément de l’échoscopie, en médecine générale aurait permis un moindre recours, ou un recours plus adapté aux services d’urgences. Le choix s’est porté sur la réalisation d’une étude épidémiologique, descriptive, rétrospective, quantitative et mono-centrique. Nous avons analysé les 109 dossiers informatisés des patients âgés de 16 ans et plus, adressés par un médecin généraliste, durant toute l’année 2013, et ayant bénéficié d’une échographie lors de leur passage au Service d’Accueil des Urgences générales d’adultes du CHU de Rennes-Pontchaillou. On peut estimer que 61 patients sur les 109 appartenant à la population éligible auraient pu bénéficier d’une modification de prise en charge par l’apport échographique, soit 55,9 % des patients ; 34 auraient pu bénéficier d’une prise en charge ambulatoire ; 26 patients auraient pu être admis directement dans un service de chirurgie grâce au diagnostic d’appendicite aiguë sans signe de gravité ; une patiente aurait pu être orientée initialement vers les Urgences gynécologiques. Comme l’a été le stéthoscope en son temps, ou plus récemment, l’électrocardiogramme, l’échographe renouvelle les habitudes et raisonnements des cliniciens. Cependant, elle n’a pas vocation à remplacer un examen clinique bien conduit, car l’échoscopie n’a de sens qu’orientée par le recueil clinique.
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