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Néphrologie
/ 24-09-2019
Gouin Jean-Baptiste
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INTRODUCTION. Les vascularites à ANCA induisent une morbi-mortalité importante. Les effets indésirables de l’induction par cyclophosphamide limitent son utilisation. Les études récentes cherchent à réduire sa dose cumulée en optimisant le traitement d’entretien. METHODES. Cette étude rétrospective multicentrique a inclus des patients présentant un diagnostic de novo de vascularite à ANCA avec atteinte rénale suivi dans les hôpitaux de Rennes et Vannes pendant au moins 2 ans. L’objectif principal était d’étudier la survie sans rechute en comparant le groupe cyclophosphamide oral versus intraveineux. RESULTATS. Du 01/01/2003 au 01/03/2016, 91 patients ont été inclus (45 groupe oral et 46 groupe intraveineux). Les patients du groupe oral étaient significativement plus jeunes de 10 ans (p<0,001), recevaient une durée de traitement d’entretien (p<0,001) et de corticothérapie plus longue (p<0,001). Après ajustement dans un modèle de Cox sur l’âge, la durée du traitement d’entretien et de corticothérapie, l’administration orale ne montrait pas de bénéfice sur la survie sans rechute (OR 0,80; IC95% 0,38-1,66; p=0,55). Il n’y avait pas de différence significative en termes de survie rénale ni de décès. Il existait une tendance avec plus de leucopénies (40 vs 24%) et d’infection (30 vs 22%) dans le groupe oral mais moins d’hospitalisations à un an (40 vs 65%) (résultats non significatifs). CONCLUSION. Cette étude rétrospective multicentrique ne retrouve pas de bénéfice sur la survie sans rechute du cyclophosphamide oral après ajustement sur l’âge, la durée de traitement d’entretien et de corticothérapie. Ces deux derniers facteurs semblent jouer un rôle majeur.
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