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Oncologie
/ 02-04-2021
Goislard de Monsabert-Connen Camille
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CONTEXTE – Pour le traitement des carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (CETEC) localement avancés, la chimiothérapie a montré un bénéfice en survie, qu’elle soit concomitante ou en induction d’une radiothérapie. Si l’association de Cisplatine-Docetaxel-5FU (TPF) est le traitement de référence en induction, ses indications ne sont pas validées aujourd’hui en dehors de la préservation laryngée (PL) pour les patients relevant d’une laryngectomie totale (LT). METHODE – Nous rapportons les données d’une cohorte multicentrique de patients traités par TPF entre 2012 et 2016, en première ligne d’un CETEC localement avancé, non résécables ou relevant d’une LT et candidats à un protocole de PL. Le critère principal de jugement était la faisabilité du traitement, les critères secondaires : la tolérance et l’efficacité. L’analyse est conduite en population totale et dans un sous-groupe de patients relevant d’une PL. RESULTATS – Sur 129 patients, 96 (74.4%) ont reçu au moins 3 cycles de TPF, dont 66 (51.1%) sans réduction de dose. Pendant le TPF, 12 patients sont décédés et 4 perdus de vue. 38% des patients ont subi un effet secondaire de grade 3 à 5. Le taux de réponse après TPF était de 61.2%, la survie globale médiane de 43.2 mois (IC95%, 26.4 - 59.9) et la survie médiane sans récidive de 14.5 mois (IC95 7.8 - 21.3). Dans le sous-groupe PL, on rapporte 78% de taux de réponse, 35% de survie avec larynx fonctionnel à 3 ans et une survie globale médiane de 50.2 mois (IC95%, 21 – 78). CONCLUSION – La chimiothérapie d’induction par TPF réalisée hors essai thérapeutique garde une efficacité satisfaisante malgré une difficile faisabilité. Il est important de considérer la lourde toxicité de ce traitement qui n’a pas fait ses preuves hors PL.
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