|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
chirurgie urologique
/ 27-04-2017
Gires Baptiste
Voir le résumé
Voir le résumé
OBJECTIF : Le traitement de référence du carcinome rénal localisé ou localement avancé est la néphrectomie. Les modalités et le rythme de la surveillance pour l'identification d'une éventuelle récidive après chirurgie ne font pas consensus. Le but de ce travail était d’identifier les facteurs de risque de récidive des carcinomes rénaux localisés ou localement avancés après néphrectomie, et évaluer l’impact des modalités de surveillance après chirurgie sur la détection de la récidive, la survie spécifique et la survie globale. METHODE : Une étude rétrospective a été menée. Les patients successivement opérés d’un carcinome rénal localisé par néphrectomie élargie ou partielle entre 2006 et 2010 au Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ont été inclus. Le score UISS de chaque patient a été calculé. Les facteurs de risque de récidive ont été identifiés en analyse univariée puis multivariée. En fonction des modalités de surveillance et du respect des recommandations du protocole University California Los Angeles Integrated Staging System (UISS), 2 groupes ont été considérés : le groupe « suivi adapté » et le groupe « suivi inadapté », RESULTATS : 267 patients ont été inclus. Le suivi médian était de 72 mois. Le taux de récidive était de 23,2% (62/267 patients). Les récidives étaient locales (16%), métastatiques uniques (23%), oligométastatiques (15%) ou multimétastatiques (46%). Les facteurs de risque de la récidive identifiés en analyse multivariée étaient le statut N+, le grade nucléaire de Fuhrman 3, la taille et la nécrose tumorale. Aucune récidive n'a été diagnostiqué à l'aide de radiographies thoraciques ou d'échographies abdominales. 116 patients avaient eu un suivi "inadapté". La survie sans récidive était plus faible dans le groupe « suivi adapté» (Log rank, p=0,001). Dans l'analyse en sous groupe en fonction du score UISS, cette différence était significative uniquement pour les patients de risque intermédiaire (score UISS 2)(Log rank, p<0,001). Les patients avec une récidive symptomatique avaient une survie spécifique et globale inférieure à ceux avec une récidive asymptomatique. Après récidive, le type de suivi initial n’était pas associée à la mortalité spécifique et globale. En revanche, une récidive multimétastatique était associée à une survie spécifique et globale plus faible. CONCLUSION : L'intérêt de la radiographie pulmonaire et de l'échographie abdominale pour la détection des récidives est limité pour le diagnostic de la récidive tumorale. Un suivi rigoureux conforme au protocole défini par l’UISS permet de diagnostiquer davantage de récidives mais n'a pas de conséquence en termes de survie spécifique ou globale.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|