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PSYCHIATRIE
/ 08-11-2019
Gille Blandine
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INTRODUCTION: À l’issue d’une première hospitalisation permettant l’identification d’un premier épisode psychotique (PEP) et la mise en place d’un traitement, un nombre important de ces usagers rencontrent des difficultés d’engagement dans le soin ambulatoire. Nous avons souhaité étudier les facteurs associés à l’insertion du patient dans les soins ambulatoires après une hospitalisation pour un premier épisode psychotique. MÉTHODE: Nous avons réalisé une étude rétrospective analytique bicentrique chez des sujets âgés de 15 à 30 ans hospitalisés pour un PEP entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2018 dans deux établissements publics de santé mentale en Bretagne. Les caractéristiques socio-démographiques, cliniques et les processus de soins standards mis en place durant l’hospitalisation ont été recueillis à partir des dossiers médicaux informatisés des patients. L’insertion dans les soins ambulatoires a été mesurée par la présence du patient au premier rendez-vous ambulatoire de secteur. Des analyses uni et multivariées de type régression logistique ont été réalisées. RÉSULTATS: Sur les 106 patients inclus, 26 (24,5%) ne se sont pas présentés au premier rendez-vous ambulatoire fixé. Il y avait une association statistiquement significative entre la venue au premier rendez-vous ambulatoire et un comportement d’auto-agressivité (OR=9,61 [IC 95%: 1,73-53,28] p=0,002). La difficulté de compliance médicamenteuse identifiée durant l’hospitalisation était associée statistiquement à la non-venue au premier rendez-vous (OR=0,16 [ IC 95%: 0,04-0,61] p=0,004). Bien que l’association soit non statistiquement significative dans notre échantillon, on retrouvait une tendance à la venue au rendez-vous plus importante lors de la mise en place d’un traitement antipsychotique à action prolongée avant la sortie d’hospitalisation en comparaison à la forme orale. A contrario, un délai supérieur à 7 jours avant le premier rendez-vous avait tendance à favoriser la non-venue en comparaison à un délai inférieur ou égal à 7 jours. CONCLUSION: Selon nos observations, des pistes ont été soulevées pour améliorer la continuité des soins chez ces patients. Nos résultats mettent en exergue la nécessité de prévoir des programmes d’éducation thérapeutique afin d’améliorer l’adhésion médicamenteuse. La proposition d’un traitement antipsychotique à action prolongée dès le premier épisode et la réduction du délai avant le premier rendez-vous ambulatoire doivent être considérées. Enfin, l’élaboration d’aides concrètes en partenariat avec le patient doit être prise en compte.
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