|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Pharmacie
/ 01-06-2022
Gillard Morgane
Voir le résumé
Voir le résumé
Les IPP sont des médicaments très largement utilisés en raison de leur grande efficacité et de leur bonne tolérance aiguë. Quarante à quatre-vingts pour cent des patients les utilisent même pour des indications ou des durées de traitement non conformes aux recommandations en vigueur. La Haute Autorité de Santé alerte sur cette utilisation massive. En effet, de plus en plus d’études mettent en évidence des effets néfastes rares mais graves pouvant survenir chez les utilisateurs au long cours. Des études de haut niveau de preuves montrent une augmentation du risque de survenue d’infection intestinale. D’autres études observationnelles suggèrent une augmentation du risque de démence, de cancers gastriques, de fractures osseuses, de troubles rénaux, etc. Ces médicaments présentent également de nombreuses interactions médicamenteuses pouvant être à l’origine de la diminution d’efficacité de certains médicaments comme les traitements anti VIH ou une augmentation de leur toxicité (digoxine).
|
|
Biologie
/ 01-12-2016
Gillard Morgane
Voir le résumé
Voir le résumé
Les modèles climatiques prédisent une augmentation globale de la température de 1 à 4°C d’ici 2100. Les modifications de climat engendrées par ce réchauffement devraient favoriser les invasions biologiques. L’objectif général de cette thèse est d’explorer l’impact du réchauffement et du changement climatique sur quatre espèces de macrophytes invasifs en Europe. Le travail réalisé a porté sur la germination, la croissance, la physiologie et la distribution des ces espèces à travers des expérimentations en conditions contrôlées, en jardin expérimental, et via des modèles de distribution d’espèces. Nous avons montré que i) des températures plus élevées améliorent modérément les capacités de germination de Ludwigia hexapetala et Ludwigia peploides subsp. montevidensis, diminuent la survie des plantules mais augmentent leur production de biomasse, ii) l’effet d’une augmentation de température sur les macrophytes dépend de la saison à laquelle elle a lieu, iii) une augmentation de 3°C peut avoir des conséquences sur le métabolisme sans pour autant affecter la croissance, iv) la Jussie L. hexapetala est la seule espèce qui a de meilleures capacités de croissance à la fois apicale et latérale face à un réchauffement, v) les modèles prédisent une augmentation de l’aire de distribution de Ludwigia spp., Myriophyllum aquaticum et E. densa dans leurs aires d’invasion, et une diminution de leur distribution sur les autres continents, y compris dans leur aire d’indigénat. Ce travail permet de mieux comprendre les conséquences possibles des modifications climatiques sur les macrophytes invasifs, afin d’appréhender et d’anticiper leur potentiel de colonisation futur.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|