|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
médecine
/ 03-11-2020
Garnier Mathilde
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : la stratégie nationale de santé en France porte sur la promotion de la pratique de l’activité physique. Par manque de temps, les messages de prévention ne sont pas toujours abordés par les médecins généralistes et aucune étude comparant la délivrance orale versus écrite du conseil minimal abordant l’activité physique n’a été retrouvée dans la littérature. Objectif : comparer à 6 mois l’évolution de l’activité physique de 2 groupes de patients : l’un ayant reçu le conseil minimal de façon orale, l’autre de façon écrite. Méthodes : étude quasi expérimentale, avant/après dans 3 ZIP bretonnes. Les sujets inclus se présentaient chez leur médecin généraliste pour renouvellement d’ordonnance. La période d’inclusion s’est étendue du 15/07/2019 au 15/08/2019. Le critère de jugement principal était l’évolution de l’activité physique à 6 mois, mesurée à l’aide du questionnaire IPAQ. Le critère de jugement secondaire était l’évolution du poids à 6 mois. La randomisation s’est faite via la distribution des questionnaires : les sujets ayant un questionnaire avec un numéro pair avaient une délivrance orale du conseil minimal abordant l’activité physique. Ceux qui avaient un numéro impair avaient une délivrance écrite. Résultats : 331 sujets furent inclus, 62 perdus de vue. L’âge moyen était de 64.8 ans. Aucune différence statistiquement significative n’a été mise en évidence entre l’évolution, à 6 mois, de la pratique de l’activité physique entre le groupe oral et le groupe écrit (T = 0.14). La différence de poids, à 6 mois n’a pas été statistiquement significative non plus entre les 2 groupes (T= 1.14). Le conseil minimal abordant l’activité physique, délivré de façon écrite, a le même effet que sa délivrance orale. Perspectives : une étude à plus grande échelle et dans un contexte sanitaire différent permettrait de valider nos résultats et de se pencher sur les attentes quant à la délivrance de messages de prévention primaire, aussi bien du côté des patients que de celui des médecins.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|