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Médecine Générale
/ 27-10-2017
Ganche Aurélie
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Contexte : Les agriculteurs, plus particulièrement les chefs d’exploitations, bénéficient d’un taux de mortalité globale et par cancer plus faible que la population générale. Ils sont néanmoins plus touchés par les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson et certains cancers hématopoïétiques, cutané, cérébraux, de la prostate et des lèvres. L’exposition aux pesticides est admise comme cause au moins partielle de ces sur-incidences. Parmi les grandes et moyennes exploitations bretonnes, la production porcine représente la deuxième activité agricole où l’usage de pesticides ne se cantonne pas à l’épandage sur les cultures mais aussi à l’intérieur des bâtiments (biocides) et sur les animaux. Objectif : Cette étude vise donc à analyser la perception des éleveurs porcins sur l’impact sanitaire des produits biocides et antiparasitaires externes ainsi que leur comportement et son éventuelle évolution. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été conduite auprès d’un échantillon varié d’éleveurs porcins bretons. Résultats : 12 professionnels agricoles (9 chefs d’exploitation dont 4 femmes et 3 salariés), âgés de 34 à 58 ans, ont été interrogés. Si l’existence d’un lien entre cancer et pesticides est connue mais pas forcément intégré, l’impact des biocides et antiparasitaires externes utilisés en élevage est souvent minimisé et se heurte aussi à l’objectif de rendement. Pourtant on note une évolution des mentalités comme des comportements. La sécurité de l’applicateur est plus souvent abordée lors des discussions avec le technicien d’élevage et les éleveurs déclarent être plus vigilants sur le port d’équipements de protection individuels, sur le respect des doses et sur les conditions techniques d’utilisation. Certaines stratégies économes en biocides et antiparasitaires externes ont été mises en place. Les éleveurs semblent adapter les principes d’utilisation des pesticides des cultures vers l’élevage. Conclusion : Une information claire sur l’impact sanitaire des pesticides d’élevage est nécessaire. Une réflexion doit être menée pour diminuer efficacement l’exposition des éleveurs tout en préservant leur rémunération.
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