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Médecine générale
/ 07-10-2021
Gabillet Noëlie
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Introduction : La pratique d’interruptions volontaires de grossesses (IVG) médicamenteuses ambulatoire par les praticien·nes de ville, est autorisée depuis 2004 pour les médecins généralistes et gynécologues, et 2016 pour les sages-femmes. En 2008 à l’initiative du centre de planification (CPEF) de Vannes a été créé un réseau de praticien·nes conventioné·es, facilitant l’accès à l’IVG sur le territoire principalement rural. Qui sont ces praticien·nes ? Comment la pratique des IVG s’articule-t-elle avec la pratique libérale ? Quel est leur vécu ? Quels sont leurs recours possibles en cas de difficultés ? L’objectif principal : de ce travail est de connaitre les forces, les faiblesses et les points à améliorer dans le fonctionnement en réseau pour la pratique ambulatoire d’IVG médicamenteuse. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative réalisée par 7 entretiens semi-dirigés avec les médecins généralistes, gynécologues et sage-femmes du réseau de Vannes. Les entretiens ont été retranscrits intégralement et les verbatims organisés selon le principe de théorisation ancré permettant de dégager des grands thèmes. Résultats : Gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes libéraux·ales s’organisent pour pouvoir prendre en charge rapidement les femmes en demande d’IVG. Ces femmes sont le plus souvent orientées par le CPEF. Il n’y a pas de difficultés à l’obtention de l’échographie au sein du réseau. Le lien avec le réseau est entretenu par des réunions annuelles conviviales. Le CPEF assure la formation initiale pratique et la formation continue. Il existe une ligne téléphonique directe pour les professionnel·les pour avis médical et prise en charge des complications. Les difficultés rencontrées sont d’ordre administratif (aspect chronophage et rébarbatif) et d’ordre moral (acte engageant en termes de responsabilité médicale et émotionnellement, patientes inconnues, isolement du·de la praticien·ne au cabinet). Discussion : L’échelle locale du réseau d’IVG médicamenteuse ambulatoire de Vannes permet une mise en confiance des professionnel·les y participant. Cette étude permet de dégager des points à améliorer pour la pratique : la mise en place d’un soutien des praticien·nes par un groupe d’échanges de pratiques, le soutien logistique par le développement d’un système informatique dédié. Ce temps de coordination est pris en charge par le CPEF mais justifierait un poste salarié spécifique dans l’idée de l’extension du réseau. Conclusion : La pratique des IVG médicamenteuses correspond à la prise en charge holistique que praticien·nes et patientes attendent du suivi ambulatoire. La mise en place et le soutien de réseaux villes-hôpital correspond aux objectifs d’accès à l’IVG sur le territoire breton. Une attention doit être portée à la rémunération, le soutien logistique, informatique et psychologique des professionnel·les s’y engageant.
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