|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Medecine
/ 18-10-2019
Funel Paul
Voir le résumé
Voir le résumé
INTRODUCTION : L’endométriose pelvienne profonde (EPP) est une maladie hormono-dépendante chronique. Elle affecte 10 % des femmes en âge de procréer et 50% des patientes infertiles. Elle est responsable de douleurs pelviennes, dysménorrhées, dyspareunies, infertilité et altération de la qualité de vie. L’objectif de notre étude était d’évaluer après prise en charge chirurgicale au sein du CHU de Rennes, de patiente présentant une endométriose pelvienne profonde, d’une part, la qualité de vie globale, mais aussi la qualité de vie spécifique comme les troubles urinaires, le moral, la sexualité, et d’autre part, d’évaluer les résultats sur la fertilité en termes de nombre de naissance vivante. MATERIEL ET METHODE : Il s’agit d’une étude monocentrique, observationnelle, au sein du département de gynécologie-obstétrique et de reproduction humaine du CHU de Rennes. Les patientes de plus de 18 ans, opérées d’un endométriose pelvienne profonde sans atteinte digestive étaient incluses de manière rétrospective entre le 1er Janvier 2013 et le 1er novembre 2016 et de façon prospective du 1er mai 2017 au 1er avril 2018. Le critère de jugement principal était l’amélioration de la qualité de vie sur le score spécifique de l’endométriose EHP 5 en post-opératoire par rapport au score pré opératoire. Les critères de jugement secondaires étaient le taux cumulé de naissances vivantes et le taux de grossesse clinique après grossesse spontanée ou prise en charge en aide médicale à la procréation secondaire à la chirurgie. RESULTATS : Entre 2013 et 2018, 149 patientes furent prise en charge chirurgicalement pour une endométriose pelvienne profonde sans atteinte digestive. Il y avait une amélioration significative de la qualité de vie à travers le score EHP5 à 1 mois (p=0.045 IC 95%[0.11 ; 11.19]) et à 6 mois (p=0.023 IC 95%[0.69 ; 8.87]). 78 patientes présentaient un désir de grossesse avant la chirurgie, dont 53 étaient infertiles. Parmi les 78 patientes présentant un désir de grossesse, le taux cumulé de naissance vivante était de 20/78 (25%) avec un taux de naissance vivante spontanée de 7/78 (9%), et après PMA de 13/78 (50%). Le taux de grossesses cliniques était de 39/78 (50%), avec un taux de grossesses cliniques spontanées de 19/78 (24%) et après PMA de 19/78 (24%). CONCLUSION : La prise en charge chirurgicale de l’endométriose pelvienne profonde est associée à une amélioration de la qualité de vie et un taux élevé de grossesse spontanée.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|