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médecine générale
/ 11-01-2022
Froeyen Gauthier
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L’alcoolisation fœtale est la première cause de retard mental dans d’origine non génétique dans le monde et elle est responsable d’une pléthore de complications allant des malformations aux troubles neurodéveloppementaux. Ces manifestations sont évitables et c’est pour cette raison que l’ensemble des professionnels de santé se doit d’alerter les femmes en âge de procréer des risques de l’alcool sur la grossesse. Selon certaines études, l’alcool pourrait également se révéler dangereux dans les tous premiers stades de la grossesse, ce qui pourrait mettre en danger les bébés d’un certain nombre de femmes sexuellement actives sans contraception ou avec un projet de conception et qui pourraient maintenir une consommation d’alcool avant de découvrir leur grossesse. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer les connaissances d’une population de femmes en âge de procréer en région Bretagne sur le risque d’une consommation d’alcool pendant la grossesse et également d’évaluer leurs connaissances du risque d’une consommation d’alcool en période périconceptionnelle. L’objectif secondaire était de déterminer s’il existait un ou plusieurs sous-groupes de femmes moins informés des recommandations actuelles. Dans notre étude, la majorité des participantes semblent connaître les recommandations de santé publique au sujet de l’alcool pendant la grossesse, ainsi 8 femmes sur 10 (80%) savent qu’il n’y pas de consommation sans risque pendant la grossesse. Elles sont une majorité (86% des participantes) à savoir que même une consommation occasionnelle d’alcool pendant la grossesse peut représenter un risque pour l’enfant. En ce qui concerne les fausses croyances sur l’alcool pendant la grossesse, la plupart des participantes (86%) semblent bien informées sur le risque d’une consommation de bière pendant l’allaitement. Il en est de même pour le risque d’une consommation occasionnelle de vin pendant la grossesse (95% de bonnes réponses).Le risque d’une consommation d’alcool en période périconceptionnelle semble moins perçu des participantes que le risque d’une consommation d’alcool pendant la grossesse, car 1 femme sur 2 (53%) pense que l’alcool doit être arrêté à la découverte d’un test de grossesse positif, contre 42% qui estiment que l’arrêt des boissons alcoolisées doit se faire dès le désir de grossesse et l’arrêt de la contraception. De surcroît 1 femme sur 3 parmi les participantes qui ont déjà eu des enfants, aurait consommé de l’alcool dans les 15 jours qui ont précédé la découverte de leur grossesse. Dans notre étude, nous n’avons pas retrouvé de différences significatives dans le pourcentage de bonnes réponses à notre questionnaire en fonction des sous-groupes d'intérêt (âge, maternité, département…).
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