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Médecine
/ 06-10-2016
Frisch Anne-Laure
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Introduction : Les médicaments génériques ont été introduits dans le but de faire des économies de santé à efficacité équivalente. La France affiche des résultats encore trop insuffisants concernant la diffusion de ceux-ci par rapport à ses pays voisins. Jusqu’à présent, les principaux acteurs du développement du marché des génériques ont été les pharmaciens. Il apparait nécessaire de mettre au cœur de ce dispositif les médecins. Notre enquête a permis d’évaluer les attitudes et comportements de 127 médecins généralistes du Morbihan vis-à-vis des génériques. Matériels et méthodes : Une enquête épidémiologique, quantitative a été menée durant les mois de janvier à mars 2015. La population étudiée était les généralistes libéraux du Morbihan. Il n’y avait pas de critère d’exclusion. Quatre cent vingt-sept questionnaires ont été envoyés par messagerie électronique aux généralistes du Morbihan possédant une adresse mail par l’intermédiaire du Conseil National de l’Ordre des médecins. Résultats : Cent vingt-sept questionnaires ont été recueillis (moyenne d’âge : 51 ans, 61,5% d’hommes et 38,5% de femmes). La majorité des généralistes faisait confiance aux génériques sur le plan de l’efficacité et de la sécurité (83,5% et 73,2%) et prescrivaient plus en DCI en première intention (p <10-5). Le sexe et l’âge n’étaient pas des facteurs associés. Les généralistes reconnaissant que prescrire dans le répertoire des génériques est source d’économie se sentaient en réalité peu concernés par cette problématique (p=0,031) et étaient influencés par la Rémunération sur Objectif de Santé Publique (ROSP) pour prescrire dans le répertoire (p=0,042). Les médecins reconnaissant que les génériques sont similaires aux princeps sur le plan de la sécurité étaient influencés par la ROSP pour prescrire dans le répertoire (p=0,028) et étaient prêts à changer un princeps pour un générique lors d’un traitement chronique (p < 10-5). Les femmes étaient plus influencées par les médias que les hommes (p=0,022) et prescrivaient en majorité ensuite moins de génériques. Conclusion : La plupart des médecins généralistes du Morbihan ont confiance dans les médicaments génériques mais n’ont pas pris conscience du rôle qu’ils pouvaient jouer dans le développement de ce marché.
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