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medecine générale
/ 20-11-2023
Fraga Vincent
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Introduction : l’Activité Physique (AP) est un déterminant majeur de santé qui, lorsqu’elle est pratiquée régulièrement et à intensité adaptée, réduit le risque de mortalité de 20 à 30% par rapport aux personnes dites inactives. Au 21ème siècle, le mode de vie sédentaire est responsable d’un accroissement des maladies non transmissibles au coût économique et sociétal conséquent, obligeant les instances sanitaires mondiales (OMS) et nationales à mettre en place des plans d’actions. L’efficacité de ces plans est relative a fortiori parmi la population adolescente, inactive à 80%, chez qui l’AP est pourtant primordiale. La France ne fait pas exception et malgré ses efforts, la situation sanitaire peine à évoluer. Cette étude vise donc à dresser un état des lieux de l’AP des adolescents ainsi que ses facteurs limitants à l’échelle locale des Côtes-d’Armor et à comparer ces résultats avec l’étude nationale ESTEBAN 2015. Méthode : il s’agit d’une étude descriptive observationnelle transversale multicentrique évaluant l’activité physique hebdomadaire et ses facteurs limitants auprès d’adolescents âgés de 11 à 15 ans à l’aide d’un auto- questionnaire en ligne distribué dans 5 collèges publics des Côtes-d’Armor entre le 8 mai et le 1er juillet 2023. Le questionnaire était composé de 38 questions abordant dans une première partie les données sociodémographiques et anthropométriques de l’adolescent ; dans la seconde, son niveau d’activité physique (NAP) hebdomadaire et dans la 3ème partie ses barrières perçues à la pratique de l’AP. Résultats : les 261 questionnaires analysés ont montré que 55,5% (65% des garçons et 47,5% des filles) de notre population avait un NAP élevé correspondant aux recommandations d’AP fixées par l’OMS. Toutes barrières confondues, 71,5% (63,6% des garçons et 77,3%) de notre population possédait au moins une barrière à l’AP. Les plus fréquemment retrouvées étaient le manque de motivation (39,1%), le manque de temps (37,9%) et le manque d’énergie (37,4%). Discussion/conclusion : Nos résultats montraient un meilleur NAP chez notre population par rapport à celui de l’étude ESTEBAN 2015 mais également une différence importante de NAP entre les sexes à l’avantage des garçons. Les principales barrières correspondaient à celles retrouvées dans la littérature tout comme la tendance observée entre le nombre de barrières rapporté et le NAP observé. Nos résultats étaient encourageants concernant le NAP de notre population dans la limite d’éventuels biais inhérents à ce type d’études descriptives avec questionnaires auto déclarés.
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