Le sommeil occupe un tiers de notre vie. En France plus de 30 % de la population se plaint de trouble du sommeil. C’est un véritable problème de santé publique. Les comportements inadaptés de l’hygiène de vie et des conditions de travail peuvent entrainer des troubles du sommeil. Quelle est la qualité du sommeil des internes Rennais ? L’internat engendre-t-il des spécificités liées au sommeil ? Notre étude épidémiologique concernait les 988 internes en médecine de la subdivision de Rennes. Un questionnaire en ligne leur a été transmis durant la période du 23/03/2017 au 01/05/2017. La première partie s’intéressait aux données sociodémographiques et de santé. La seconde correspondait à la version française validée du score PSQI. La troisième regroupait leur hygiène de vie et leurs habitudes de travail. Enfin, une question ouverte permettait de s’exprimer librement sur le sujet. Sur les 988 internes sollicités, 313 (31.7 %) ont répondu au questionnaire. La prévalence de mauvaise qualité de sommeil (PSQI > 5) de 36.4 % retrouvée chez les internes Rennais est similaire aux données de la littérature. La dégradation du sommeil est en lien avec certains aspects de l’hygiène de vie et des conditions de travail de chacun. L’importance d’un sommeil de qualité pour les internes est primordial tant pour l’efficience de leur travail et la sécurité des patients qui leur sont confiés que pour l’équilibre de leur santé physique et psychologique. Des plans d’action semblent nécessaires.