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Médecine
/ 13-10-2023
Fily Alexis
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Introduction : L’épicondylalgie latérale au coude (ELC) est une entité pathologique douloureuse chronique du coude, consécutive à une hyper-sollicitation des tendons épicondyliens au coude. En France, elle peut être reconnue au titre de maladie professionnelle. Cinq à dix pourcents des patients atteints présente une forme résistante au traitement médical, et peuvent donc être éligibles à une prise en charge chirurgicale. Les techniques à ciel ouvert sont aujourd’hui les plus utilisées. L’impact péjoratif d’une reconnaissance en maladie professionnelle sur le retour à l’activité antérieure n’a pas été prouvé dans la littérature. Objectifs : L’objectif principal de cette étude était de déterminer le taux de reprise de l’activité professionnelle antérieure après la prise en charge chirurgicale d’une ELC. Les objectifs secondaires étaient de déterminer l’influence des durées d’évolution des symptômes et d’arrêt de travail préopératoire sur la trajectoire professionnelle, et de mener une recherche exploratoire sur des facteurs supposés prédictifs de la capacité de retour à l’activité antérieure. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective sur dossier, monocentrique et multi-opérateurs sur une période de 11 ans. 49 séjours ont été analysés, à un recul moyen de 45,6 mois. Les données médicales et socio- professionnelles étaient recueillies au temps-clés : au moment de la chirurgie, à 6 mois, 1 an et au dernier recul après chirurgie. Résultats : Le retour à l’activité antérieure était possible dans 26.5% des cas. Les durées d’arrêt de travail pré et postopératoire étaient statistiquement corrélées (p= 0,0323). Une durée d’arrêt de travail préopératoire inférieure ou égale à 12 mois était associée à une capacité supérieure de retour à l’activité antérieure au cours du suivi (p=0,017). L’allongement de la durée d’arrêt de travail postopératoire était associé à une moindre capacité de reprise de l’activité antérieure (p= 0,012). Près de deux tiers des patients nécessitaient une modification complète de leur activité professionnelle via un reclassement ou une reconversion professionnelle. Conclusion : Les techniques de libération et d’allongement des extenseurs offrent de bons résultats cliniques qui semble perdurer dans le temps. En revanche, dans le cadre de la pathologie professionnelle, elles ne permettent un retour à l’activité professionnelle jugée causale que dans 26.5% des cas. Les durées d’arrêt de travail pré et postopératoires semblent être des données-clés liées à la capacité de retour à l’activité antérieure.
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