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Médecine générale
/ 03-05-2017
Fiard Armelle
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Introduction : Face à une carence dans la permanence des soins ambulatoires et à l’augmentation croissante du nombre de passage aux urgences dans les Côtes d’Armor, un dispositif de médecins effecteurs mobiles s’est mis en place depuis 2012. L’objectif de ce travail était d’analyser les caractéristiques des appels ayant recours aux effecteurs mobiles et de proposer des axes d’amélioration. Méthode : étude transversale descriptive et analytique portant sur un échantillon tiré au sort de la population des Côtes d’Armor ayant eu recours à un médecin effecteur mobile via un appel au centre 15, au cours de l’année 2015. Résultats : 419 appels ont été analysés. La population était âgée (76 ± 2 ans) avec une prédominance féminine (59%). 60% des visites avaient eu lieu au domicile du patient et 33% en EHPAD. L’activité principale se faisait durant la journée et soirée du week-end. Les motifs d’appels les plus fréquents étaient décès (22%), plaie faisant suite à une chute (10%) et dyspnée (9%). 332 (79%) sont restés sur place après visite d’un effecteur et 87 (21%) ont été admis aux urgences. En analyse bivariée, les femmes (p=0.0067), personnes âgées (p = 0.0072) et ceux qui vivaient en EHPAD (p = 0.0021) avaient plus de chance d’être maintenus sur place après la visite d’un effecteur mobile. En analyse multivariée seul le lieu de vie avait un impact sur l’admission aux urgences avec un odds ratio l’EHPAD et le domicile à [OR]=0.35, (IC95%= [0.19 ; 0.64], p<0.007). Les caractéristiques de la régulation n’étaient pas liées significativement à l’admission aux urgences du patient après passage de l’effecteur (type de régulateur, heure et jour de régulation). Conclusion : Le médecin effecteur mobile permet de pallier une carence de la permanence des soins ambulatoires, son rôle est particulièrement bien adapté à la personne âgée permettant son maintien à domicile ou en EHPAD. L’étude suggère un renforcement des mesures préventives des chutes et dyspnée en EHPAD, la mise en place d’un protocole dans les EHPAD et HAD en cas de décès attendu ainsi que le renforcement de l’information auprès des jeunes médecins et de la population sur le dispositif pour assurer sa pérennité.
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