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Pharmacie
/ 15-06-2021
Fay Ysaline
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En France, l’utilisation de la pilule contraceptive demeure très importante malgré la diversification des méthodes de contraception et le récent scandale sanitaire associé aux pilules de 3ème et 4ème génération. Le parcours contraceptif des femmes reste encore très lié à l’âge où à la parité. En effet, en début de vie sexuelle les jeunes femmes associent l’usage du préservatif à la pilule, puis elles utilisent la pilule seule lorsque leur relation se stabilise et choisissent de se faire poser un dispositif intra-utérin après avoir eu des enfants. La place faite aux autres méthodes de contraception tel que l’implant, le patch ou l’anneau est très marginale. A l’heure actuelle, les sources d’informations ne manquent pas, malgré tout, de nombreux préjugés persistent sur certains moyens de contraception, limitant par exemple le recours au dispositif intra-utérin chez les femmes sans enfant. La prise quotidienne d’une contraception ne semble pas compatible avec le mode de vie de toutes les femmes, et beaucoup des utilisatrices de pilule rencontrent des problèmes d’observance. Ces oublis de pilule sont un problème de santé publique car le nombre d’interruptions volontaire de grossesses stagne en France, malgré une couverture contraceptive parmi les plus élevée d’Europe. Les femmes paraissent mal informées à la fois sur l’ensemble des méthodes contraceptives disponibles mais également sur les conséquences encourues en cas d’oublis. Cela s’illustre par le peu de recours à la contraception d’urgence lorsque la situation l’exige et la mauvaise évaluation de situations jugées à risque de grossesse non désirées.
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