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Thèse d'exercice en vue du diplôme d'état de docteur en médecine
/ 03-10-2016
Fablet Anna
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Contexte. Les patients atteints de pathologie psychiatrique sévère (severe mental illness, SMI = schizophrénie, trouble bipolaire, et dépression majeure) présentent une espérance de vie diminuée d’une vingtaine d’années par rapport à la population générale. La cause principale de décès est due aux maladies cardiovasculaires. Plusieurs études affirment la nécessité d’une collaboration soutenue entre psychiatres et généralistes pour le dépistage, le suivi et le traitement de ces pathologies. Il existe également des recommandations pour améliorer l’accès aux soins somatiques. Objectif. Comprendre les représentations des patients souffrant d’une SMI concernant leur prise en charge somatique, et en particulier la place du médecin généraliste, afin de mieux en cerner les facteurs d’influence. Méthode. Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de patients suivis en CMP (Centre Médico-Psychologique). Les entretiens ont été retranscrits puis analysés par double codage manuel. Résultats. Les patients se considèrent pour la plupart en bonne santé. On distingue deux groupes: ceux suivis régulièrement par leur médecin généraliste pour la prise en charge des comorbidités somatiques, et ceux sans suivi régulier et n’en percevant pas l’intérêt. Ils évoquent une relation de confiance avec leur médecin généraliste, perçu comme un partenaire du psychiatre traitant malgré le peu d’échanges directs entre ces derniers. Leur parcours de soin parait désorganisé. Conclusion. Ces patients nécessitent une prise en charge renforcée du fait de la présence de comorbidités associée à des difficultés d’accès aux soins. Celle-ci est inégale et peu axée sur le dépistage et la prévention. Le médecin généraliste est pourtant identifié comme un praticien à l’écoute et un acteur privilégié dans le parcours de soin. Une consultation spécifique pourrait améliorer la prise en charge des comorbidités. Elle pourrait être organisée à partir du CMP vers le médecin généraliste afin de réduire les difficultés de communication et de prioriser les objectifs thérapeutiques multiples de ces patients.
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