Introduction: Le diplôme d’État de Docteur en Médecine est obtenu après soutenance d'une thèse d'exercice depuis 1803. La thèse permet aussi d'enrichir le domaine de recherche. Cet exercice n'est pas toujours bien vécue par les internes. Nous nous intéressons à l'avis des internes de médecine générale rennais sur la réalisation de la thèse et sur les outils à leur disposition. Méthode: Cette étude observationnelle transversale par questionnaire a été menée entre octobre 2018 et janvier 2019 auprès d'internes et de jeunes thésés de médecine générale de la faculté de Rennes. Les données recueillies ont fait l'objet d'une analyse statistique descriptive. Résultats: Il y a eu 99 participants au questionnaire. Ils avaient une vision plutôt négative de la thèse. Les étudiants n'ayant pas commencé ne savaient pas comment débuter et estimaient manquer de temps. La plupart des thèses étaient débutées tardivement et soutenues après la fin de l'internat. Les thésards avaient trouvé eux-mêmes leur sujet dans la plupart des cas. Les directeurs de thèse étaient en majorité des médecins généralistes. Les difficultés étaient réparties tout au long du parcours de thèse. Le manque de formation à la méthodologie de la recherche était regretté. La recherche bibliographique, la rédaction et la soutenance posaient le moins de problèmes. Peu de thésards souhaitaient publier dans une revue scientifique et ils étaient partagés sur l'intérêt de la thèse pour la recherche en Médecine Générale. Les cours spécifiques à la thèse proposés par le DMG et les ateliers mis en place par la BU Santé étaient jugés utiles mais difficiles d'accès. La fiche de thèse était appréciée. Les revues médicales et congrès avaient été peu utiles à la réalisation de leurs thèses. Conclusion: Les internes sont demandeurs d'un meilleur accompagnement, et d'un meilleur accès aux outils d'aide à la réalisation de la thèse.