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Médecine générale
/ 13-06-2023
Etourneau Laure
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Contexte: La part des soins non programmés (SNP) est en hausse constante en médecine générale depuis plusieurs années. Leur gestion est donc un réel enjeu pour les médecins généralistes. Objectif: Évaluer la satisfaction du patient lors de sa demande de soins non programmés afin de comprendre ses réelles attentes, et proposer des pistes d’amélioration de la gestion des SNP en cabinet de médecine générale. Méthode: Étude quantitative descriptive, transversale et multicentrique, réalisée auprès des patients en demande de SNP au sein de 4 cabinets de médecine générale de Seine Maritime (76) et des Côtes d’Armor (22). Résultats: 100 questionnaires ont été analysés. Les demandes étaient à 59% réalisées par des femmes, et la tranche d’âge la plus représentée était les 18-65 ans avec 44% des demandes effectuées. 96% des motifs de consultation étaient en lien avec un problème physique inhabituel ou majoré. La douleur aigüe et la fièvre évoluant depuis <48h étaient les symptômes les plus en cause dans les demandes de SNP. L’urgence ressentie moyenne était de 6,46. L’urgence était justifiée par la gêne provoquée par les symptômes dans 81% des cas, et par l’inquiétude en lien avec l’état de santé dans 50% des cas. Trois quarts des consultations étaient souhaitées dans la journée voire la demie journée, et 84% des patients ont obtenu un rendez-vous dans le délai escompté. La satisfaction moyenne des patients concernant la gestion de leur demande de SNP était de 8,67. Le seul facteur influençant de manière significative la satisfaction du patient était le délai de consultation obtenu (p<0.0001). La consultation était ressentie d’autant plus urgente qu’un justificatif d’absence était nécessaire (p=0.035). La gêne provoquée par les symptômes, ou l’inquiétude en lien avec l’état de santé n’avaient pas d’influence significative sur l’urgence ressentie par le patient. Conclusion: Les demandes de soins non programmés, sans cesse plus nombreuses, sont attendues dans des délais très brefs. Mais l’urgence ressentie par le patient n’est pas toujours justifiée par une inquiétude pour sa santé, et il semble que certaines consultations pourraient être différées voire même évitées. Il est donc indispensable de renforcer l’éducation faite au patient, que ce soit concernant l’utilisation du système de santé, ou même concernant les gestes simples à adopter lors de l’apparition de certains symptômes bien tolérés. Il paraît également nécessaire de poursuivre la réflexion actuelle sur les moyens qui permettraient de décharger les cabinets de médecine générale dans ce contexte de pénurie médicale.
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