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Psychiatrie
/ 13-10-2021
Estève Louis
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Introduction : La dépression est un enjeu majeur de santé publique. Selon l’OMS, c’est la première cause de handicap dans le monde. La prévalence varie entre 5 et 15 % selon les auteurs. Le risque majeur est celui du passage à l’acte suicidaire. Plus de 30 % des patients ne répondent pas au traitement initial. La stimulation magnétique transcrânienne répétitive est une technique de neurostimulation non invasive et indolore indiquée dans la prise en charge du trouble dépressif unipolaire resistant. Il existe plusieurs protocoles associant différents paramètres. Cette étude a pour objectif d’évaluer ces paramètres en termes d’efficacité, de puissance et d’acceptatbilité pour le patient. Matériel : Nous avons réalisé une revue de la littérature à partir de la base de données médicales PUBMED. Les critères d’inclusion étaient les essais cliniques randomisés et contrôlés, l’indication dépressive et des paramètres explicites. Les critères d’exclusion étaient toutes autres indications que le trouble dépressif, les bases de données similaires et une autre définition du taux de réponse (défini comme une réduction de plus de 50% de l’échelle MADRS ou HRSD). Nous avons extrait les différents paramètres, ainsi que leur taux de réponse, le nombre de patients, la durée de l’étude, la survenu d’évènements indésirables et le taux de perdus de vue. Résultats : Nous avons sélectionnés au total 15 essais cliniques s’intéressant au protocole de HF-rTMS, de LF-rTMS, de TBS et aux protocoles accélérés. Seuls sept essais mettaient en évidence une différence significative. Parmi eux, les protocoles de HF-rTMS et de iTBS présentent la meilleur balance efficacité-puissance-acceptabilité. Conclusion : Notre revue retrouve des paramètres de protocoles de rTMS similaires à ceux préconisés par les recommandations internationales. Cependant, des études complémentaires de plus grandes envergures des protocoles accélérés seraient prometteurs.
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