|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
radiologie
/ 26-10-2020
Erhart Charlélie
Voir le résumé
Voir le résumé
Les hémorragies méningées non traumatiques ont une incidence de 9/100 000. Elles sont majoritairement consécutives à une rupture anévrysmale intracrânienne et entrainent de sévères morbi-mortalités. Les hémorragies méningées spontanées (i.e non traumatiques, non anévrysmales) sont un sous-type d’hémorragie méningée d’évolution bénigne dans la plupart des cas. Elles se divisent en hémorragies méningées périmésencéphaliques et non-périmésencéphaliques. Le but de cette étude était de comparer l’évolution clinico-radiologique des hémorragies méningées spontanées de la base du crâne, après les avoir classées en périmeséncéphaliques ou non-périmésencéphaliques. Nous avons revu tous les cas d’hémorragies méningées non traumatiques ayant été hospitalisés dans notre centre hospitalier entre 2004 et 2018. Nous avons exclu les hémorragies méningées post traumatiques, corticales, diagnostiquées sur ponction lombaire avec scanner négatif, ainsi que toutes les hémorragies méningées à étiologie identifiée sur le bilan initial. Nous avons recueilli toutes les informations cliniques et radiologiques ainsi que revu tous les scanners initiaux pour les classer en hémorragies méningées périmésencéphaliques ou non-périmésencéphaliques, selon des critères validés par la littérature. Toutes les analyses qualitatives et quantitatives ont été faites avec le logiciel SAS, v.9.4® (SAS Institute, Cary, NC, USA). 1799 dossiers d’hémorragies méningées non traumatiques ont été revus. Des 229 cas sans étiologie au bilan initial, 215 ont été inclus (scanners initiaux manquants pour 15 patients), parmi lesquels 54 hémorragies méningées non-périmésencéphaliques et 160 hémorragies méningées périmésencéphaliques. Aucune différence démographique n’a été mise en évidence entre les groupes. Les patients du groupe non-périmésencéphalique ont eu significativement plus de complications neurologiques, à type d’hydrocéphalie nécessitant une dérivation ventriculaire temporaire ou permanente et de vasospasme symptomatique : 12 patients (22.2%) vs 1 patient (0.6%) du groupe périmésencéphalique, p<0.0001. On a également trouvé plus d’anévrysmes dans le groupe non-périmésencéphalique au cours du suivi : 3 (5,6%) vs 0 (0%), p=0.0154. Les complications d’hémorragies méningées périmésencéphaliques sont très rares (0,6% dans notre étude), mais les hémorragies méningées non-périmésencéphaliques sont associées à des complications neurologiques ou des découvertes d’anévrysmes dans plus d’un cas sur quatre, et nécessitent de ce fait un suivi spécifique.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|