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Epidémiologie, analyse de risque, recherche clinique
/ 20-09-2023
Enderle Isabelle
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Un défaut de placentation peut induire différentes pathologies telles que la pré-éclampsie et le retard de croissance intra-utérin. La pré-éclampsie est responsable de plus de 70 000 morts maternelles par an dans le monde et 500 000 décès fœtaux et néonataux. Sur le plan fœtal, le retard de croissance intra-utérin est responsable d’une augmentation de la morbi-mortalité néonatale et de complications à long terme (pathologies endocrines, cardiovasculaires, troubles du neurodéveloppement…). Les expositions chimiques pendant les grossesses sont nombreuses. Deux classes s’illustrent particulièrement de par leur fréquence et leur potentiel toxique : les pesticides et les solvants. Au moins une partie d’entre eux traversent la barrière placentaire. L’objectif de cette thèse était d’explorer les conséquences des expositions prénatales domestiques aux pesticides et professionnelles aux solvants sur le risque de développer une pré-éclampsie et sur la croissance fœtale. Nous avons ainsi mis en évidence un risque plus important de développer une pré-éclampsie lorsque les femmes habitaient à proximité des cultures associées à l’utilisation de prochloraz. Nous avons également observé une augmentation du risque d’être petit pour l’âge gestationnel chez les nouveau-nés dont les mères étaient professionnellement exposées aux solvants oxygénés et pétroliers. Enfin, le risque de pré-éclampsie était plus élevé chez les femmes exposées professionnellement aux solvants oxygénés et pétroliers.
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gynécologie
/ 04-10-2018
Enderle Isabelle
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Introduction : L’isthmocèle est définie par la présence d’un défect de la paroi utérine au niveau de la cicatrice de la césarienne Elle est responsable de métrorragies, ménorragies, douleurs pelviennes chroniques, dysménorrhées, dyspareunies et infertilité secondaire. Objectif : Faire une revue de littérature sur le diagnostic et le prise en charge des isthmocèles et décrire les résultats de la prise en charge chirurgicale des isthmocèles. Méthode : La recherche bibliographique a été réalisée à l’aide de la base de données pubmed et des mots clés suivants : isthmocèle et cesarean scar defect. 113 articles ont été trouvés. 56 articles ont été retenus. Nous avons mené une étude bicentrique (CHU de Rennes et clinique mutualiste La Sagesse de Rennes). Toutes les patientes opérées d’une isthmocèle entre le 1e Janvier 2012 et le 31 Décembre 2017 ont été inclues. Un questionnaire a été adressé aux patientes concernant le motif de la chirurgie, la symptomatologie et la fertilité avant et après chirurgie, la satisfaction des patientes concernant leur chirurgie et la qualité de vie des patientes après intervention. Les données chirurgicales ont été obtenues à partir du dossier informatisé. Résultats : Notre population était composée de 18 patientes. Cinq (27.8%) patientes ont été opérées par hystéroscopie, 8 (44.4%) par voie vaginale et 5 (27.8%) par laparotomie. Les indications opératoires étaient : l’infertilité secondaire (n=9 (50%)), les douleurs pelviennes (n=6 (33%)) et les métrorragies (n=3 (17%)). La durée d’hospitalisation était significativement plus courte pour les hystéroscopies que pour les autres voies d’abord (0 versus 3 jours, p=0.004). Il n’existait pas de différence statistiquement significative concernant la résolution des symptômes entre les trois voies d’abord. Douze patientes avaient un désir de grossesse en post opératoire dont 10 patientes opérées pour infertilité secondaire (4 opérées par hystéroscopie, 5 par voie vaginale et 3 par laparotomie). Onze grossesses ont été obtenues (91.7%) dont six après aide médicale à la procréation. Cinq grossesses (41.7%) ont été menées à terme, dont quatre chez des patientes dont le motif opératoire était une infertilité (1 après chirurgie hystéroscopique, deux après chirurgie par voie vaginale et deux après laparotomie). Parmi elles, une patiente a pu accoucher par voie naturelle (après chirurgie par voie vaginale) sans complication obstétricale. Toutes les femmes opérées par hystéroscopie recommanderaient cette chirurgie, versus 75% pour la chirurgie par voie vaginale et 60% pour la laparotomie (p=0.24). Les scores EQ-VAS et EQ5D-5L étaient comparables dans les 3 groupes. Conclusion : Dans cette étude, la prise en charge chirurgicale des isthmocèles était efficace peu importe la voie d’abord sur les métrorragies, les douleurs et l’infertilité.
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