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Oncologie
/ 06-10-2021
El Houat Yasmine
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Contexte : La modulation du système immunitaire avec l’aide de l’immunothérapie a révolutionné le monde de l’oncologie. Les données des modèles pré-cliniques suggèrent que la radiothérapie pourrait potentialiser l’effet de l’immunothérapie par le phénomène de la vaccination in situ mais cet espoir ne prend pas en compte l’effet cytotoxique des rayonnements sur les lymphocytes. Ce d’autant que plusieurs études précédentes ont montré que la lymphopénie radio-induite est un facteur de mauvais pronostic pour la survie dans tous les cancers solides. L’enjeux actuel est donc d’adapter les traitements par radiothérapie pour préserver le système immunitaire, en imposant des contraintes de doses aux organes a risques du système immunitaire comme les gros vaisseaux, les os, les structures lymphatiques et en considérant aussi la dose reçue par systèmes d’imagerie embarqués. Méthode : Nous avons inclus et suivi 124 patients, traités par radiothérapie au centre Eugène Marquis de Décembre 2020 à Mars 2021. Tous les patients étaient traités soit pour des néoplasies du thorax, ORL, cerveau ou du pelvis, dans une intention curative. Nous avons recueilli les résultats des prises de sang réalisés avant, pendant et 6 semaines après la fin de la radiothérapie. La lymphopénie était définie selon les critères de la Common Termonology Criteria for Adverse Events version 4.03. Nous avons recherché une association entre les facteurs dosimétriques comme la technique d’irradiation, le fractionnement, la dose moyenne reçue aux organes a risque du système immunitaire et la quantité d’imagerie de contrôle et le grade de lymphopénie avec une analyse de Cox. Résultats : Notre première hypothèse était de confirmer que la technique d’irradiation, le fractionnement, la dose moyenne reçue aux organes à risque du système immunitaire et la quantité d’imagerie de contrôle étaient les facteurs étiologiques de la lymphopénie radio-induite. Une fois une association statistique prouvée, nous avons testé notre deuxième hypothèse qui était de prouver que la lymphopénie radio-induite pouvait être prédite par notre formule d’EDIC (Estimated dose to immune cells) modifiée. Conclusion : Les résultats préliminaires suggèrent que la lymphopénie radio-induite est liée à la dose de radiation reçue pendant le traitement, la technique de radiothérapie, le site anatomique irradié et la quantité d’imagerie de contrôle réalisée durant le traitement. Dans une analyse ultérieure, nous chercherons d’autres facteurs de risques de la lymphopénie radio-induite, comme la dose reçue par les organes à risque du système immunitaire et nous testerons la validité de la formule de l’EDIC comme outils pour prédire la lymphopénie radio-induite.
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