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Médecine
/ 09-11-2021
Duverger Marion
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Introduction : Avec une prévalence de 5% à 10% des enfants âgés de sept ans, l’énurésie nocturne primaire (EnP) est une pathologie fréquente dont la prise en charge ambulatoire par le médecin généraliste est primordiale. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine concernant la prise en charge de cette pathologie. Matériel et méthodes : Une étude prospective, quantitative, descriptive a été réalisée auprès des 776 médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine, installés ou remplaçants thésés, ayant accepté de recevoir des questionnaires de thèse électroniques. Nous avons effectué une analyse descriptive et statistique (test de chi2 d’homogénéité (si effectifs théoriques ≥ 5) ou test de Fisher) sur les données recueillies. Résultats : 150 médecins généralistes ont répondu au questionnaire. 90% des médecins avaient déjà pris en charge une EnP. Moins d’un quart des praticiens connaissait les recommandations actuelles d’âge de prise en charge et la physiopathologie de l’EnP. Les éléments indispensables d’interrogatoire et d’examen clinique étaient mal connus, pour certains chez 2/3 des médecins. Les praticiens à plus forte activité pédiatrique étaient cependant significativement plus nombreux à rechercher tous les signes cliniques indispensables (p=0.04). Des examens complémentaires non justifiés étaient réalisés en première intention par 56,7% des participants, et significativement plus par les médecins à forte activité pédiatrique (p=0.01). La majorité des médecins (76%) instaurait bien les règles hygiéno-diététiques en première intention, mais le détail de celles-ci était mal connu. Seulement 42,7% des participants répondaient avoir une formation sur ce sujet, dont la moitié par des recherches personnelles. Enfin, 88,7% s’autoévaluaient comme ne connaissant pas ou peu l’EnP et 84,7% se déclaraient intéressés par une formation complémentaire. Discussion : Cette étude réalisée auprès des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine souligne un manque de connaissance et de formation sur l’EnP. Une amélioration de celles-ci semble nécessaire et envisageable car la plupart des participants est intéressée par une formation complémentaire sur cette thématique. Des enseignements au cours des 2e et 3e cycles et des formations dans le cadre du développement professionnel continu, semblent des options permettant aux médecins généralistes d’améliorer la prise en charge de cette pathologie.
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