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Médecine Générale
/ 17-09-2020
Durczak Elsa
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Les médecines alternatives et complémentaires sont en plein essor depuis quelques années. D’après un sondage de 2011, 63 % des patients feraient confiance à la phytothérapie et près de 45 % l‘utiliseraient. De leur coté les médecins généralistes ont-ils recours à la phytothérapie dans leur pratique ? Cette étude a pour objectif de réaliser un état des lieux du recours à la phytothérapie par les médecins généralistes bretons. Méthode : Une étude quantitative a été menée auprès de 273 médecins généralistes de Cotesd’Armor, Ille-et-Vilaine et Morbihan. Un questionnaire réalisé sur la plateforme Limesurvey a été diffusé du 30 janvier au 21 mars 2020. Ce questionnaire se déclinait en deux versions selon le recours ou non du participant à la phytothérapie. Résultats : 67,2 % des médecins généralistes interrogés affirment avoir recours à la phytothérapie dans leur pratique. 9 % d’entre eux ont une formation en phytothérapie, et près de la moitié utilisent la phytothérapie plus d’une fois par semaine. Les indications les plus fréquentes pour lesquelles ils proposent la phytothérapie sont les troubles du sommeil et l’anxiété. Les deux plantes les plus utilisées sont la Valériane et la Passiflore. Les prescripteurs de phytothérapie comme les non prescripteurs sont conscients du risque d’interaction médicamenteuse des plantes. Les principales raisons évoquées par les médecins n’utilisant pas la phytothérapie expliquant l’absence de recours sont le manque de formation dans ce domaine et l’insuffisance des preuves scientifiques sur les plantes médicinales. Conclusion : La phytothérapie semble présenter un intérêt auprès des médecins généralistes principalement dans deux indications : trouble du sommeil et anxiété. Un traitement à base de plantes pourrait ainsi élargir les possibilités thérapeutiques dans la prise en charge de certains motifs bénins de médecine générale. Garantir la sécurité d’utilisation pour les patients reste la priorité, l’évolution des recherches scientifiques et le développement de la formation des médecins généralistes dans ce domaine pourront y aider.
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