Les traitements anti-ostéoporotiques restent peu prescrits malgré leur efficacité prouvée sur le risque de fracture et le taux de survie. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence d’introduction de ces traitements après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) non traumatique et les motifs de non prescription. Nous avons conduit une évaluation des pratiques professionnelles des médecins généralistes des Côtes d’Armor et inclus les patients de plus de 50 ans opérés de janvier à mai 2016 au CHSB pour une FESF non traumatique. Seuls 11 % étaient traités dans l’année suivant leur intervention. Les principaux motifs de non traitement étaient la méconnaissance de l’indication et la présence de comorbidités, pourtant reconnue comme un facteur de risque de chute et de fracture. Il est donc important de mettre en place des Services de Liaison des Fractures ayant démontré leur efficacité afin d’aider le médecin généraliste dans la prise en charge de l’ostéoporose.