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Psychiatrie
/ 25-04-2016
Durand Ludovic
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Introduction: L'apathie est associée à une altération du pronostic fonctionnel dans la schizophrénie. Sa prévalence en fait une problématique majeure dans la prise en charge mais ses fondements psychopathologiques sont mal connus. Les données de la littérature semblent en faveur d’une aggravation au cours du temps de l’apathie dans la schizophrénie. L’association de l’apathie à l’altération des fonctions exécutives est retrouvée dans des données récentes. La capacité d’inhibition cognitive, composante des fonctions exécutives, semble altérée dans la schizophrénie mais les résultats restent hétérogènes. L’objectif de notre étude était d’étudier l’évolution de l’apathie chez les patients schizophrènes chroniques stables et le lien avec l’altération de la capacité d’inhibition cognitive. Méthode: Nous avons évalué l’apathie (AESc) et la capacité d’inhibition cognitive (TMT et test de Stroop) de façon prospective chez 18 patients schizophrènes stables. Résultats: Nous avons observé une augmentation des scores à l’AESc entre t0 et t1 (ΔAESc = 7,8 (σ = 18,8)). Nous avons observé une corrélation significative négative entre la variation du niveau d’apathie et la variation du score TMT B-A entre t0 et t1 (r = -0.50, p = 0,03). Nous avons observé une corrélation significative positive après ajustement sur l’âge et les équivalents Chlorpromazine (r = 0.57, p = 0,01). Nous n’avons pas trouvé de corrélation significative entre la variation du niveau d’apathie et la variation du score d’interférence au Stroop entre t0 et t1, y compris après ajustement sur l’âge et les équivalents Chlorpromazine. Conclusion: Notre étude a suggéré un lien entre apathie et l'altération de la capacité d'inhibition dans la schizophrénie.
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