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Psychiatrie / Médecine
/ 05-10-2016
Duprez Renan
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Objectif : Comparer l’efficacité du nalméfène, de la naltrexone, de l’acamprosate, du baclofène et du topiramate sur la réduction des consommations d’alcool et des risques liés. Design : Revue systématique et méta-analyse en réseau Critères d’éligibilité : Etudes contrôlées contre placébo en double aveugle impliquant des adultes non abstinents avec un diagnostic de trouble lié à l’usage d’alcool ou d’alcoolodépendance. Mesures principales : Le critère de jugement principale était la quantité totale d’alcool consommé (TAC). Les critères secondaires étaient le nombre de jours de forte consommation (Heavy Drinking Days), le nombre de jour d’abstinence, le nombre de jours de consommation et le nombre de consommations par jour de consommation, le nombre d’évènements indésirables, le nombre d’évènements indésirables sévères, le nombre de perdus de vue, le nombre d’abandon pour raison de santé et la mortalité. Résultats : 32 études randomisées et contrôlées contre placebo ont été incluses. Aucune étude ne présentait de comparaison directe entre traitements. Un risque de données incomplètes a été identifié dans 23 études (72%) et un risque de résultats sélectifs rapportés dans 17 études (53%). Les données concernant le nalméfène étaient globalement plus complète, de par notre accès aux rapports d’étude. Aucune étude ne présentait de méthode consensuelle pour mesurer et rapporter les résultats. Une hétérogénéité a été retrouvée pour la natrexone et le topiramate sans pouvoir en expliquer la cause. Le nalméfène (SMD= -0.19 [-0.29; -0.10]; I2 = 0%), le baclofène (SMD= -1.00 [-1.80; -0.19]; une étude) et le topiramate (SMD= -0.77 [-1.12; -0.42]; I2=0%) ont montré une supériorité sur le placebo concernant la TAC, une donnée disponible pour seulement 16 études (50%). Aucune efficacité n’a pu être retrouvée pour la naltrexone et l’acamprosate. Des résultats similaires ont été observés pour les autres données de consommation, à l’exception du baclofène (dont l’effet significatif sur la TAC n’a pas été reproduite). Le nombre de perdus de vue et les abandons pour raison de santé étaient augmentés par le nalméfène et la naltrexone. Le topiramate était supérieur au nalméfène, à la naltrexone et l’acamprosate pour les critères de consommation. Aucun traitement n’a démontré de réduction significative des effets secondaires sévères ou de la mortalité. Conclusion : Le topiramate montre la plus grande réduction de la TAC mais son profil d’innocuité est connu pour être faible. Compte tenu du risque de biais des études, aucun traitement n’a de preuve de haut grade concernant la réduction des risques. Enregistrement de l’étude : PROSPERO 2015:CRD42015019841
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