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DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
/ 29-10-2021
Dufourd Marion
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Introduction et objectif : Les services d’urgence connaissent des afflux importants de patients nécessitant une hospitalisation. Le nombre de lits dans les services adaptés aux pathologies s’avère insuffisant, et l’hospitalisation « en service d’hébergement » tente de combler ce manque. Peu d’études existent dans ce domaine. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact sur la durée de séjour, la mortalité, les transferts en unités de soins critiques, la re-consultation précoce aux urgences et le mode de sortie de l’hôpital. Méthodes : L’étude est une cohorte rétrospective monocentrique de patients hospitalisés après un passage aux urgences du CH de Lorient sur les mois de novembre et décembre 2019. Un groupe de patients hospitalisés en hébergement dans des unités chirurgicales a été comparé à un groupe témoin de patients hospitalisés en unité médicale conventionnelle sur la même période. Résultats :ll existe une différence significative en termes de délais d’attente aux urgences (5.9 heures vs 7.9 heures, p <0.001) et de durée de séjour entre les 2 groupes (5 jours vs 8 jours, p <0.001), avec un Odd Ratio ajusté de 1.13 [1,08-1,18]. Il n’existe pas de différence de mortalité, de transfert en unité critique, ou de reconsultation précoce entre les 2 groupes. Conclusion : L’hébergement semble pertinent dans la problématique de la saturation des urgences mais entraîne une augmentation de la durée d’hospitalisation des patients. Cette étude étant monocentrique et faite sur une période courte, d’autres études plus puissantes sont nécessaires à l’analyse de cette pratique, devenue courante dans les centres hospitaliers.
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