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Contexte : L’induction en buprénorphine (BHD) conditionne le maintien des dépendants d’opiacés (PDO) dans la substitution. Méthode : Des généralistes sont classés en inducteurs actuels (IA), potentiels (IP), non inducteurs actuels (NIA), potentiels (NIP). Une comparaison des caractéristiques démographiques sur ces groupes, et des modalités d’induction entre formés (IF) et non formés (INF) puis entre grande (IGFA) et petite (IPFA) file active est réalisée. Résultats : 412 échantillonnés, 19% IA, 10% IP, 36% NIA et 34% NIP, répartis inhomogène (p<0,05). Induction et variables Sexe (p<0,05), Formation (p<0,01) et Suivi (p<0,001) sont associées. En multivariée seul la Formation décrit l’induction. La dose initiale de 5,3mg pour 8j est adaptée de 2,5mg pour une durée de 17,5j. 15% et 10% des IA font des toxiques urinaires avant et durant l’induction. Peu de différences entre les groupes mais les IGFA sont plus proches des règles ANSM. Conclusion : 2 systèmes d’induction s’opposent : quelques médecins, ruraux, formés, induisent la moitié des PDO suivant les règles ANSM; les autres sont induits par des médecins, peu formés et induisant peu.