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Psychiatrie
/ 20-10-2021
Diniel Fiona
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Introduction : L’apathie est un symptôme que l’on retrouve fréquemment dans certaines pathologies neurologiques mais aussi psychiatriques dont la schizophrénie. Ce symptôme reste cependant sous-diagnostiqué, avec des conséquences non négligeables sur le fonctionnement et la qualité de vie de ces patients. Objectif : Notre objectif est d’évaluer la pertinence d’une échelle de critères diagnostiques de l’apathie (DCA) au sein d’une population de patients schizophrènes en particulier pour identifier les altérations du fonctionnement. Méthodes et résultats : L’étude CASES est une étude transverse multicentrique, avec un objectif final d’inclusion de 30 patients par centre, chez qui nous avons fait passer plusieurs échelles d’évaluation et diagnostiques. Nous avons comparé l’échelle DCA à l’échelle de performance sociale PSP mais aussi aux échelles d’évaluation des symptômes négatifs (sous-score négatif de la PANSS, BNSS), aux échelles d’apathie secondaire (CDS, SHRS) et à l’échelle d’auto-évaluation de l’apathie AMI. Les données de 15 patients ont été utilisées et nous avons comparé les médianes à l’aide du test non paramétrique de Wilcoxon-Mann-Whitney devant notre faible effectif. Ainsi, seule la comparaison du sous-score de détresse de la BNSS permet de montrer une différence significative entre nos deux groupes avec une valeur-p < 0.05, certaines s’en rapprochant cependant (valeur-p pour la PSP à 0.0799, la BNSS totale à 0.06684, et les sous-score d’alogie, d’asocialité et d’anhédonie de la BNSS à respectivement 0.06684, 0.09529 et 0.08822). Il n’y a pas de différence significative pour les autres paramètres étudiés (AMI total et sous-scores, le sous-score d’avolition et de l’émoussement affectif de la BNSS, CDS et le sous-score des symptômes négatifs de la PANSS). Conclusion : L’échelle DCA reste une piste prometteuse pour le diagnostic de l’apathie dans la schizophrénie et pour identifier les patients dont le fonctionnement est altéré, de par son approche multidimensionnelle (aspects cognitivo-comportementaux, émotionnels et relationnels), mais les résultats seront à répliquer avec un effectif plus important pour pouvoir affirmer une significativité.
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