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Sciences économiques
/ 28-06-2017
Dheilly Clément
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Le secteur des TIC est caractérisé par des arrangements stratégiques de transferts de technologies tels que les licences et les regroupements de brevets. Par ailleurs, les produits et services ont souvent de fortes relations de complémentarité dans ce secteur. Afin de garantir un niveau satisfaisant d'interopérabilité aux utilisateurs, les producteurs de biens complémentaires doivent échanger des informations techniques. Cette thèse cherche à prendre en compte ces deux dimensions et à produire de nouveaux éclairages sur les cas de politique de concurrence impliquant des marchés complémentaires (e.g Intel/McAfee, Google/Motorola). Nous étendons la littérature sur les licences de brevets en modélisant des marchés avals différenciés et complémentaires. En utilisant les méthodes de l'économie industrielle, nous caractérisons les stratégies de licences profitables pour un innovateur en situation de monopole concernant le nombre de licences, les instruments tarifaires ainsi que l'intégration verticale et conglomérale. Nous montrons que le nombre de licences attribuées diffère généralement de celui observé lorsque la technologie est utilisée dans un marché aval isolé. En particulier, nous obtenons que le nombre de licences distribuées est plus élevé dans les marchés de niche lorsque le nombre de firmes intéressées par la technologie est limité. Dans ce cadre d'analyse, l'intégration verticale n'est pas profitable à l'exception des cas où, une seule firme est susceptible d'acquérir une licence sur le marché homogène, ou lorsque la demande pour le produit final est incertaine. Par ailleurs, les royalties unitaires perçus sur le nombre de produits vendus en aval ne sont utilisés que dans la structure de l'industrie la plus concurrentielle et lorsque la valorisation pour le bien final est élevée. Enfin, nous montrons que lorsque la demande est incertaine et que les acquéreurs de la technologie sont réticents à la prise de risque, l'innovateur préfère utiliser des royalties ad valorem qui portent sur les revenus issus des ventes de produits finals. Nos résultats montrent que les relations de complémentarité entre les marchés finals influent sur la manière dont sont transférées les technologies et que les fusions verticales et conglomérales ne semblent pas générer de comportements de forclusion.
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