|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Oncologie
/ 14-05-2018
Derquin Fanny
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Les tumeurs germinales malignes de l’ovaire sont des tumeurs généralement de bon pronostic survenant chez les femmes jeunes. Certaines patientes semblent cependant avoir un moins bon pronostic. En France, le réseau des Tumeurs Malignes Rares de l’Ovaire (TMRO) a été mis en place depuis 2010 dans le but d’organiser prospectivement la prise en charge de ces tumeurs rares. L’objectif de cette étude était d’évaluer la survie de ces patientes et d’identifier des paramètres pronostiques permettant de traiter ces patientes de façon appropriée, en fonction de leur risque de rechute. Méthodes : Cette étude rétrospective est basée sur le recueil prospectif de cas issus de 13 des plus grands centres du réseau TMRO. Les courbes de survies étaient construites en utilisant la méthode de Kaplan Meier. Les analyses univariées étaient réalisées en utilisant le test du log rank. Résultats : Au total, 147 patientes ont été recueillies dans 13 différents centres anti cancéreux. L’âge médian au diagnostic était de 25 ans. La plupart des patientes (n = 101) étaient diagnostiquées à un stade précoce (classification de la Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens FIGO I). Quarante présentaient un dysgerminome pur, 59 une composante de tératome immature, 46 une composante de tumeur du sac vitellin, 2 une composante de choriocarcinome et 3 une composante de carcinome embryonnaire. Cent quarante patientes (95.2%) ont été opérées d’emblée et 106 (72.1%) patientes ont reçu une chimiothérapie de première ligne. Vingt-deux patientes ont rechuté dont 12 patientes prétraitées uniquement par chirurgie et 10 ayant déjà reçu de la chimiothérapie. Au total, 8 patientes sont décédées. Vingt-deux patientes de stade FIGO I ont pu être épargnées de toute chimiothérapie. L’estimation de la survie sans évènement à 5 ans était de 82% et celle de la survie globale de 92.4%. Le stade FIGO au diagnostic, la résection chirurgicale complète et le taux d’alpha foeto protéine (αFP) post opératoire étaient significativement associés à la survie. Conclusion : Malgré un excellent pronostic pour la plupart des patientes, certaines d’entre elles rechutent voire meurent. Proposer un score pronostique pourrait aider à mieux identifier les patientes pouvant être épargnées de toute chimiothérapie ou bien celles qui au contraire nécessiteraient un traitement plus intensif.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|