Les troubles de la conscience sont un problème fréquent et la stratégie diagnostique reste assez mal définie en imagerie. L’objectif de notre étude était de décrire les étiologies décelées en IRM lors des troubles de la conscience puis dans un second temps de s’intéresser à l’apport diagnostique pronostique et thérapeutique (limitations de soin). Notre étude rétrospective au CHU de Rennes a inclus 108 patients ayant bénéficié entre janvier 2008 et mi 2014 d’une IRM pour troubles de la conscience. Les étiologies retrouvées dans cette série étaient : ischémique (22%) ou anoxo-ischémique (13%) en majorité mais également métaboliques (18,5%), épileptiques (9%) ou traumatiques (5,5%). Le pronostic dépendait de l’étiologie retenue mais était globalement plus péjoratif dans les étiologies ischémiques ou hémorragiques. La sensibilité de l’IRM était supérieure dans les causes structurelles par rapport aux causes métaboliques. L’IRM était prise en compte dans la décision d’arrêt de soin dans 86% des cas. L’IRM semble donc apporter des informations à la fois diagnostique, étiologique, pronostique importantes et être une aide précieuse pour les décisions thérapeutiques dans les troubles de la conscience.