- La financiarisation "excessive" de l'économie : Comment penser autrement la finance, une des questions est comment la mettre au service de l'œuvre associative avec une éthique de conviction. - Donner du sens à l'acte d'investissement : Il est nécessaire de changer les concepts d’analyse traditionnelle pour élargir les « champs de visions » : on n’adapte plus à partir de l’existant, on innove, avec un esprit entrepreneurial. Comment lever des fonds quand on est dans une école fragile ? L'idée de trouver une solution à ces problématiques est notamment née de ces constats. Le principe est le suivant, au sein d'un ensemble d'associations, l'idée est « d'apporter » une tranche de trésorerie de ces associations à une entité ad-hoc dans un esprit mutualiste. Ces flux de trésorerie dormants, par leur réciprocité, permettront, notamment, de bénéficier de prêts sans intérêt, d'où le côté éthique de cette organisation. Attention, il conviendra de bien respecter les règles prudentielles. Le sujet n'est pas de philosopher à propos de l'argent mais de repenser l'argent et de mener une réflexion à propos de la dette et des taux d'intérêts. Ce système ne crée pas du nouvel argent comme dans le système bancaire classique, et par conséquent, ne crée pas de nouvelles dettes, c'est un accélérateur de flux de trésorerie entre différentes entités. - Modèle économique et juridique : Quel est le support juridique optimum ?Comment organiser la gestion active et passive d'une telle entité ? Comment borner les opérations avec quelle régulation ? Comment sécuriser les membres sur un plan juridique et financier ? Outre la pertinence du modèle économique présenté, la transparence et la gouvernance seront une des clefs de la réussite de ce projet. Cette proposition alternative innovante dans le secteur associatif s’inscrit dans le cadre du bien commun.