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Médecine
/ 24-06-2022
Defert Coralie
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Objectif : évaluer la prévalence de la dysménorhée chez les jeunes filles bretonnes, leurs caractéristiques, l’impact sur l’absentéisme scolaire et les limitations d’activité physique. Conception de l’étude : étude observationnelle menée auprès de jeunes filles de 12 ans pendant l'année scolaire 2020-2021 dans 74 collèges publics de l’académie de Bretagne tirés au sort et classés en 4 groupes : établissements urbains, ruraux, de moyens pôles ou appartenant à un réseau d’éducation prioritaire. Participants : 1117 filles de sixième ont été interrogées lors de l’entretien infirmier réglementaire.257 filles (23%) avaient atteint leur ménarche. L'âge médian à la ménarche était de 11 ans (10,7-11,5). 83% des adolescentes présentaient des dysménorrhées. Les symptômes étaient significativement plus fréquents et plus sévères dans le groupe urbain que dans le groupe rural (p=0,005). Les symptômes sont apparus dès les premières règles chez 59% d'entre elles. 61% des adolescentes dysménorrhéiques prenaient des antalgiques. 10% étaient mal à l'aise malgré ceux-ci. L'absentéisme scolaire était positivement corrélé aux douleurs abdominales sévères (p=0,001). La dispense de sport était plus fréquente dans le groupe urbain (p=0,003) et chez les filles ayant des douleurs abdominales sévères (p=0,001). Les caractéristiques du cycle menstruel étaient similaires entre les groupes, mais les symptômes et le recours aux antalgiques étaient significativement différents. La physiopathologie de la dysménorhée et les moyens d’y remédier devraient être précocement enseignés aux jeunes filles. L’accès à des professionnels de la santé des enfants sensibilisés à cette problématique devrait être généralisé.
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