Objectifs : La prothèse adjointe partielle est l’une des thérapeutiques les plus utilisées par les praticiens pour la réhabilitation d’arcades partiellement édentées. La réalisation de ce type de prothèse repose encore sur des méthodes conventionnelles qualifiées de chronophages et stressantes pour le praticien. Toutefois l’avènement des outils numériques, largement employés en prothèse conjointe, fait progressivement évoluer les procédures vers un flux de travail entièrement digital. L’objectif de cette thèse est d’effectuer une analyse de la littérature concernant l’intégration des outils numériques lors des différentes étapes de conception et fabrication de prohèses amovibles partielles. Méthode : Cette revue de la littérature a été réalisée à partir d’articles issus de la base de données PubMed, à partir de mots clés type termes MESH : cad cam ; partial denture, removable. La sélection des articles a été réalisée à partir des critères suivants : articles publiés en anglais ou français entre le 01/05/2019 et le 01/05/2023. Les critères d’exclusions ont été : articles ou revues dans une langue autre qu’anglais ou français, articles ou revues liées à de la prothèse conjointe, implantaire ou complète. Résultats : Au total 43 articles ont été retenus pour cette revue de la littérature. Parmi ceux-ci la majorité sont des études comparatives in vitro (20 articles), 8 sont des revues de la littérature et 14 sont des rapports de cas clinique ou descriptions de protocoles, un article est une étude clinique prospective. Conclusion : Les outils numériques à disposition du praticien tels que la caméra optique semblent autant précis et justes que les techniques conventionnelles. Il faut tout de même prendre ne compte le nombre de dents manquantes ainsi que la classe d’édentement. La conception assistée par ordinateur facilite le travail du prothésiste. Elle peut être un atout pour bien visualiser les surfaces de guidage parallèle à l’axe d’insertion. De nombreux outils de fabrication et matériaux sont à disposition des prothésistes. La technique d’usinage est encore très utilisée comparée aux impressions 3D. Des études supplémentaires sont nécessaires afin de valider l’intérêt de ces nouvelles technologies en PAP.