|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
CHIRURGIE CARDIAQUE
/ 15-10-2021
Daniel Morgan
Voir le résumé
Voir le résumé
Contexte: Les bioprothèses porcines furent les premières à être développées pour le remplacement valvulaire aortique. Plus tard, les bioprothèses péricardiques apparurent avec la promesse de meilleures performances hémodynamiques et d’une meilleure durabilité. Cependant, la comparaison des performances à long terme des deux types de prothèses est toujours un sujet en questionnement. La « SVD » (Structural Valvular Deterioration) est un des critères majeurs pour évaluer les performances à long terme des bioprothèses. Par conséquent, nous souhaitions comparer les résultats des bioprothèses porcines versus péricardiques dans une série monocentrique. Méthodes Nous avons interrogé de façon rétrospective notre base de données institutionnelle pour inclure de façon prospective 3983 patients qui ont bénéficié d’un remplacement valvulaire aortique avec les bioprothèses Medtronic® Mosaic et Abbott® Epic (groupe « porcine ») et Edwards® Perimount Magna Ease (groupe « péricardique »). L’objectif principal était l’analyse du taux de « SVD » à long terme par les méthodes de Kaplan-Meier et des risques compétitifs. Les objectifs secondaires étaient la survie globale à long terme, la survie sans décès lié à la valve, la survie sans réintervention pour SVD, la survie sans « NSVD » (Non Structural Valve Deterioration) et la survie sans endocardite. Nous avons fait la distinction entre SVD et le PPM (Patient-Prosthesis Mismatch). Résultats Le suivi médian était de 10.4 années (99.7% de suivi). La survie globale était significativement inférieure pour le groupe porcine (p=0.0019), probablement du fait de différences constitutives entre les deux groupes. Cependant, la survie à long terme sans SVD était significativement meilleure pour les bioprothèses porcines par rapport aux bioprothèses péricardiques. A dix ans, la survie actuarielle sans SVD était respectivement de 98.0%±0.3 et de 96.3%±0.8 pour les groupes porcine et péricardique (p=0.0032). La survie actuelle sans SVD à 10 ans était respectivement de 98.6%±0.2 et de 97.2%±0.6 pour les deux groupes (p=0.0011). Il y avait une proportion significativement plus importante de PPM dans le groupe porcine sans impact sur la survie globale après analyse ajustée. Conclusion En dépit de performances hémodynamiques moindres et d’un risque accru de PPM par rapport aux bioprothèses péricardiques, les bioprothèses porcines semblent avoir de meilleures performances concernant la protection vis- à-vis de la dégénérescence. Ces résultats sont à considérer pour le choix du type de bioprothèse pour des patients jeunes avec un anneau aortique de taille adaptée.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|