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Médecine
/ 01-10-2020
Daniel Laure
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Contexte : Les polluants de l’environnement intérieur peuvent avoir des effets sur la santé à court et à long terme, surtout si l'exposition survient pendant la vie prénatale ou la petite enfance. Cette étude décrit les perceptions, les connaissances et les pratiques des adultes concernant la pollution de l'environnement intérieur. Méthode : Des adultes âgés de 18 à 45 ans ont été recrutés dans le département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne-France) en 2019 par un tirage au sort stratifié dans les salles d'attente des médecins généralistes (n=554). Ils ont rempli un auto-questionnaire. Résultats : 71% des répondants avaient déjà entendu parler de ce type de pollution, ils étaient plus âgés (p=0,001), majoritairement des femmes (p=0,007), n'attendaient pas d'enfant (p=0,005) et avaient un score de connaissance plus élevé (p<0,001). Le score moyen de connaissance était de 6,6±6,6 sur 11, il était plus élevé pour les participants vivant en couple et ayant un niveau d'éducation plus élevé (p<0,001). Certaines pratiques étaient bien appliquées (>80 % des participants) (aération lors d’une rénovation) tandis que d'autres étaient insuffisamment pratiquées (<60 % des participants) (vérification de la composition des produits cosmétiques). Les facteurs associés diffèrent selon la fréquence d'intégration : vivre en couple et avoir un enfant pour les pratiques bien mises en œuvre et le niveau d'éducation, le niveau de connaissance et la perception pour celles qui ne sont pas bien réalisées. Conclusion : Afin de modifier les perceptions et certaines pratiques, les connaissances doivent être améliorées en veillant à ne pas accroître les inégalités sociales en matière de santé.
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