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Médecine
/ 14-06-2022
D'Emilio Christelle
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Contexte : En 2020, il apparait que la majorité des enfants a été reçue par les médecins généralistes (MG), en consultation de ville. Près d’un quart a nécessité une prescription d’antalgique. La codéine ayant été retirée du marché, l’arsenal thérapeutique pour la prise en charge de la douleur s’est réduit. Pour les douleurs bénignes et récurrentes, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) font désormais partis des antalgiques de première ligne, malgré de récentes mises en garde d’utilisation institutionnelles. Les perceptions des MG lors de l’utilisation des AINS dans le cadre de la douleur de l’enfant ne sont pas connues. L’objectif était donc d’explorer leurs représentations et leurs attitudes concernant les AINS, lors de la prise en charge antalgique de l’enfant. Méthodes : Une étude qualitative a été conduite auprès de MG de Bretagne Sud. Des entretiens individuels semi-dirigés ont été menés, entre novembre 2021 et mars 2022. Résultats : Pour l’ensemble des treize MG interrogés, soulager les enfants était leur priorité. Pour la majorité, l’utilisation des AINS était une possibilité en deuxième intention, après le paracétamol. Certains n’utilisaient jamais d’AINS dans les contextes infectieux et traumatologique. Les craintes et les croyances liées aux effets indésirables des AINS étaient alors spontanément évoquées, ainsi que les risques enseignés lors de la formation initiale. En revanche, la formation continue, l’approche favorable des spécialistes et l’expérience facilitaient l’usage des AINS. En prérequis, les MG s’assuraient de sécuriser cette prescription par une information parentale ciblée. Enfin, ceux recevant des internes en formation ou sensibilisés à la douleur, étaient plus disposés à changer leurs ordonnances. Conclusion : Pour répondre à la douleur des enfants, les MG semblent ouverts à revoir leurs habitudes de prescription. Un travail de coordination avec les professionnels d’un même territoire de santé, comme les spécialistes mais également les pharmaciens, pourrait renforcer cette démarche.
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