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Psychiatrie
/ 16-10-2019
Creton Sylvain
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Introduction : La clozapine est la seule molécule à avoir démontré sa supériorité dans la prise en charge de la schizophrénie résistante. Elle induit un risque de neutropénie dont l’incidence avait été sous-estimée lors de sa commercialisation, entraînant la mise en place de règles de surveillance hématologique participant aujourd’hui à sa sous-utilisation. Cette étude a pour objectif d’évaluer ce risque en région Bretagne et d’amener une réflexion autour des règles de prescription. Matériel : Les patients du centre hospitalier Guillaume Régnier traités par clozapine entre 2015 et 2017 ont été inclus. L’âge, le sexe, la posologie de clozapine et les résultats de NFS ont été recueillis. Les patients ont été divisés en deux groupes en fonction de la fréquence de surveillance hématologique : Mensuel et Introduction. Résultats : 450 patients ont été inclus. L’incidence de la leucopénie était de 0,67%, celle de la neutropénie de 3,11%. Nous n’avons pas mis en évidence d’agranulocytose. 66% des leuconeutropénies sont survenues durant les 18 premières semaines de traitement et 78% durant la première année. 86% des patients ayant présenté une leuconeutropénie n’ont pas arrêté le traitement. 36 patients ont présenté un compte de neutrophiles « normal bas », aucun n’a évolué vers la neutropénie ultérieurement. Le risque de survenue d’une leuconeutropénie était similaire dans le groupe Mensuel et Introduction et n’était pas corrélé à l’âge, au sexe ou à la posologie de clozapine. Conclusion : Le risque de leuconeutropénie est similaire en Bretagne et dans le reste du monde. La survenue d’une leuconeutropénie ou d’un compte de neutrophiles « normal bas » n’est pas prédictif d’une évolution vers l’agranulocytose, ce qui remet en question les règles de prescription de l’ANSM.
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